Cherchant un exorciste, une jeune fille qui demeure à la périphérie de Beni Mellal, a été croisée par un jeune homme qui l'a conduite chez lui pour la violer. La Chambre criminelle près la Cour d'appel de Beni Mellal. Saïd se tient devant les magistrats. Il est accusé de viol sur une épileptique. Seulement, il a nié les charges retenues contre lui. A ce propos, il a expliqué à la cour que la jeune fille s'est rendue à son local de photocopie et de plastification des documents administratifs pour lui demander un conseil. Seulement d'un mot à l'autre, il s'est familiarisé avec elle au point qu'elle n'a pas hésité à accepter de l'accompagner pour passer la nuit chez lui. Le lendemain, il fut surpris par la police qui vient l'arrêter, précise-t-il à la cour. Quant à la victime, elle a expliqué à la cour qu'elle est venue chez lui pour lui demander la maison d'un f'kih qui exorcise les diables des corps humains. A ce moment, le jeune homme lui a demandé de le suivre pour lui indiquer l'exorciste en question. Seulement, une fois à l'intérieur d'une maison, elle fut surprise par le jeune homme qui lui demandé de partager le même lit avec lui jusqu'au matin. Maltraitée et menacée par un couteau, elle a fini par lui obtempérer. Elle a précisé à la cour que son violeur l'a sodomisée également avant qu'il l'abandonne dans la rue le lendemain matin. Aussitôt, elle s'est rendue à la police pour déposer plainte. L'avocat de la défense a expliqué à la cour que la victime était une amante du mis en cause et a réclamé de le bénéficier des circonstances atténuantes. Quant au représentant du procureur du Roi, il a requis une peine maximale contre le jeune homme. Cependant, la cour l'a condamné à un an de prison ferme. Un jugement considéré clément par la victime.