Huit personnes accusées pour leur appartenance à une cellule de soutien aux auteurs des attentats de Casablanca ont été condamnées, mercredi, par le tribunal correctionnel de Paris à des peines allant d'un an avec sursis à dix ans de prison ferme. Accusés d'appartenir à une cellule du Groupe islamique combattant marocain (GICM), implantée en france, les prévenus sont jugés pour "association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste" et "financement du terrorisme", pour certains d'entre eux. Le chef de la cellule française du GIGM, le Marocain Mustapha Baouchi a écopé de la peine la plus lourde, dix ans de prison ferme, dont 80 mois incompressibles, assortie d'une interdiction définitive du territoire français. Six autres mis en cause ont été condamnés à des peines allant de cinq à huit ans de prison ferme, alors qu'une seule personne s'est vu infliger une peine d'un an de prison avec sursis. La justice antiterroriste française avait démantelé au printemps 2004 une cellule du GICM en France comprenant des individus formés dans les camps d'entraînement de la zone pakistano-afghane.