Le Maroc, pays organisateur du Mondial-2007 Juniors, a perdu samedi contre le Japon (0-3) lors de la 1ère journée de ce championnat. Le Maroc a perdu contre le Japon sur le score de 3 sets à 1, en match comptant pour la première journée (groupe A) du Championnat du monde 2007 juniors (messieurs) de volley-ball (7 au 15 juillet), samedi à Casablanca. Dans le même groupe, l'Iran a battu la Bulgarie 3 à 0, alors que l'Italie a surclassé Cuba 3 à 0. Dans le groupe B, dont les rencontres sont programmées à Rabat, la formation russe a pris le dessus sur son homologue brésilienne 3 à 1, tandis que la Slovénie a été battue par l'Argentine 3 sets à 1. Plus tard dans la journée, les Etats-Unis ont dominé l'Egypte 3 à 1. «Le match Maroc - Japon ouvre ce championnat du monde 2007. Nos joueurs ont souffert d'un handicap majeur: celui de jouer contre le Japon, une équipe très forte. Le premier set était à notre portée, mais les Japonais l'ont décroché (23-25). Le 2e était très médiocre avec un résultat de 16-25. Lors du 3e set, on est revenu sur le match qu'on a pu remporter 25-22. Mais, malheureusement, on n'a pas pu imposer notre rythme et le résultat était tout aussi médiocre à ce dernier set (17-25)», reconnaît Mohammed Abdellaoui, entraîneur national du volley-ball. D'après ce dernier, les Japonais ont imposé leur jeu par leur rigueur en défense, leur technicité et leur grande rapidité. «Tous les ballons que l'on pouvait gagnés, les Japonais les ramassaient. Ils sont très solidaires en défense, d'ailleurs ils sont connus par leur disponibilité en défense justement», indique M. Abdellaoui. Ce match contre le Japon a permis au côté marocain de déceler ses points faibles mais aussi ses points forts. Sur le plan technique, une faiblesse sur le secteur de service et le secteur de réception représente un handicap majeur pour l'équipe nationale. «Mais le bloc (le contre-filet) et l'attaque sont très bien par contre», tient à préciser l'entraîneur national. Pour se préparer au prochain match contre la Bulgarie (8 juillet-18h), l'équipe nationale s'y est préparée légèrement pendant une heure «juste pour réveiller les muscles et pour transpirer», indique M. Abdellaoui. Et d'ajouter que durant l'entraînement, la devise reste toujours : positiver même après une défaite. «Il faut motiver les joueurs et retravailler les points faibles. La visualisation des matchs des équipes adverses permet aux éléments nationaux de connaître de près les tactiques et les techniques de leurs adversaires», souligne l'entraîneur. Évoquant d'autres problèmes dont souffre le volley-ball national, M. Abdellaoui met l'accent sur le fait que «Les éléments de notre équipe nationale sont affiliés à des clubs du Royaume. Ils sont très jeunes puisque la plupart des joueurs ont passé leur baccalauréat cette année. Deux de mes joueurs ont décroché leur Bac. Mais il me restait quatre autres qui ont passé leur 2e session que j'ai dû récupérer pour participer à cette édition mondiale», explique l'entraîneur. Ce dernier précise même que l'un de ses joueurs n'est arrivé qu'au moment des échauffements, juste avant la rencontre avec le Japon. En raison des examens, quelques membres de l'équipe nationale B n'ont pas été au camp de concentration. «J'insiste sur le fait que le but de notre participation à ce championnat n'est pas de ramener le championnat, puisque les pays participants sont de grandes nations du volley-ball. Ils ont beaucoup de moyens», tient à souligner ce responsable. Le but se limite à la nécessité de former les joueurs et de leur offrir l'occasion de se perfectionner pour décrocher des médailles aux niveaux africain et arabe.