231 projets ont été réalisés dans la préfecture Oujda Angad, dans le cadre de l'Initiative nationale pour le développement humain. Plus de 300 millions de dirhams ont été débloqués. Oujda célèbre la deuxième année de l'INDH. Une occasion pour évaluer l'impact des réalisations accomplies, mais aussi pour tracer le chemin qui reste à faire pour concrétiser les objectifs préconisés par les quatre axes prioritaires de l'initiative. En attendant, faisons d'abord le bilan de la situation. Le programme de lutte contre la pauvreté en milieu rural a bénéficié d'un crédit de 42 millions de dirhams au cours de ces deux dernières années. Une enveloppe budgétaire consacrée à la réalisation de 84 projets. Le programme de lutte contre l'exclusion sociale en milieu urbain a nécessité un financement de 23 MDH pour l'exécution de 105 projets. Alors que la lutte contre la précarité a absorbé pas moins de 42 MDH pour la réalisation de 17 projets. Le programme transversal, entamé en 2006, a été subventionné à un montant de 20 MDH devant permettre la réalisation de 25 projets. Ce qui porte l'enveloppe budgétaire de l'ensemble des programmes à plus de 300 MDH (343 647 130 DH). La contribution de l'INDH est de l'ordre de 94 MDH, alors que celle des partenaires sociaux de 24 MDH. C'est une réelle implication de l'ensemble des partenaires dans cette opération de solidarité et de développement humain qui a donné naissance à plusieurs activités génératrices de revenus au bénéfice d'associations de femmes, de jeunes ou de personnes nécessiteuses. Levier de l'INDH, également, une large gamme de services et de fonctions urbaines ou rurales sont proposées aux détenteurs de projets en vue de les soutenir financièrement pour les monter. Pour Mahmoud Hadrachi, chef de la division des affaires sociales, «l'importance de ces réalisations réside essentiellement dans l'approche prônée par la gamme des services offerts et qui consiste à intégrer les actions dans des projets complémentaires». Cette panoplie de réalisations qui a engendré des transformations palpables au sein de la population ne peut aboutir sans «un soutien au développement des activités génératrices de revenus par l'injection de budgets supplémentaires à même de garantir un développement durable. Ce fut le cas de l'association des jeunes handicapés et leurs amis qui a bénéficié d'une subvention de 300. 000 DH pour la réalisation d'une boulangerie au quartier Koulouche. Il s'agit là d'un exemple à généraliser», a expliqué M. Hadrachi. Ce n'est pas l'importance de la somme allouée qui a fait la réussite de ce projet, mais l'implication des bénéficiaires. Ces derniers se sont vraiment battus pour leur projet qui s'est révélé être l'un des meilleurs en matière de prestations proposées par Oujda. Pour cette année 2007, une attention particulière a été accordée au monde rural. Plusieurs conventions de partenariat alliant les autorités locales, les élus et les associations viennent d'être signées. L'objectif est le même : améliorer et renforcer les conditions de vie de la population dans l'ensemble des secteurs vitaux. C'est le cas des communes de Mestferki et Sidi Boulanouar. La première sera dotée d'équipements sociaux et éducatifs, pour compléter la première trame de services socio-éducatifs et culturels composée d'une bibliothèque pour enfants, d'une garderie et de classes préscolaires, entre autres. Cette action nécessitera une enveloppe de l'ordre de 5 MDH. De son côté, la commune de Sidi Boulanouar sera dotée d'infrastructures de base dans plusieurs secteurs, dont la scolarité, l'irrigation et l'élevage. Un pôle « femme-enfant » comprenant un foyer féminin d'alphabétisation, de formation et d'apprentissage, avec unités préscolaires, est aussi en cours de préparation. Le budget alloué à ces actions INDH avoisine les 8 MDH.