Intervenant lors de la réunion annuelle des ambassadeurs de bonne volonté de l'Unesco, SAR la Princesse Lalla Meryem a mis en exergue la forte mobilisation du Maroc pour réduire les déficits sociaux. À Paris, lors de la réunion annuelle des ambassadeurs de bonne volonté de l'Unesco, SAR la Princesse Lalla Meryem, Présidente de l'Observatoire national des droits de l'enfant, a mis en exergue la forte mobilisation du Maroc pour réduire les déficits sociaux. La Princesse a également évoqué les efforts déployés par le Royaume pour faire accéder le plus grand nombre d'enfants au droit le plus élémentaire, celui d'apprendre et de savoir. «Maroc a changé de méthode, de vitesse et d'échelle», a déclaré Son Altesse Royale, mardi 3 avril, lors de son discours prononcé devant les ambassadeurs de l'Unesco. «Au Maroc, tous les acteurs du développement humain qu'ils soient publics ou privés travaillent dans le même cadre. Ils respectent les mêmes calendriers et gèrent des moyens financiers et humains optimisés par une cohérence nouvelle et une complémentarité retrouvée», a révélé la Princesse Lalla Meryem. Son Altesse Royale a rappelé à cet égard que l'Initiative nationale pour le développement Humain (INDH), voulue et inspirée par Sa Majesté le Roi Mohammed VI se nourrit d'une dynamique initiée par le Maroc depuis 1995. «En l'espace de 10 ans, la mortalité infantile a diminué de moitié, passant de 80 pour mille en 1995 à 40 pour mille en 2006 et que l'espérance de vie est passée de 67 à 71 ans», a précisé SAR la Princesse Lalla Meryem. Dans le même temps, poursuit la Princesse, la scolarisation primaire nette est passée de 58 à 94 % tandis que l'accès à l'eau potable et à l'électricité couvre près de 80% du pays. «Ces chiffres ne doivent pas pour autant masquer les déficits qui demeurent et qui s'expriment pour l'essentiel par un taux de chômage de près de 15 % dans nos villes et un taux de pauvreté qui continue d'affecter 15 % de notre population», a, toutefois, souligné Son Altesse Royale. Pour SAR la Princesse Lalla Meryem, «la démocratie et les droits de l'Homme se conjuguent nécessairement avec une approche du développement humain qui ne doit plus se suffire des performances conventionnelles de la croissance et qui doit s'obliger à distribuer de façon plus équitable les richesses qu'elle crée». «Il n'y a pas de développement humain durable, quand il exclut par l'ignorance, ceux qu'il doit responsabiliser par le savoir», a estimé la Princesse Lalla Meryem. En parlant de l'expérience de l'Observatoire national des droits de l'enfant (ONDE), Son Altesse Royale a indiqué que cette structure «trouve dans ce cadre et dans cette dynamique, l'espace et les synergies qui lui permettent d'année en année, d'élargir son périmètre d'intervention en lançant de nouveaux chantiers exaltants». La réunion annuelle des ambassadeurs de bonne volonté de l'Unesco, qui s'est ouverte hier à Paris et devra clore ses travaux ce mercredi 4 avril, devra traiter plusieurs thèmes importants comme l'alphabétisation, le changement climatique et l'eau. Ces ambassadeurs sont des personnalités qui mettent leur talent et leur notoriété au service des idéaux de l'Organisation. Ils se réunissent une fois par an pour partager leurs expériences et connaître les activités en cours de l'Unesco. Par leur expérience et leur engagement humanitaire, ils apportent une contribution très importante à la diffusion des objectifs de l'Unesco dans les quatre champs de compétence qui sont les siens : l'éducation, la culture, la science et la communication.