La Bourse de Paris reste en léger recul à la mi-séance, sur fond de craintes concernant la conjoncture américaine et de flambée du pétrole après le regain de tensions dans le Golfe. Le marché parisien est encore une fois animé par les rumeurs de fusions-acquisitions et attend une série d'indicateurs importants aux Etats-Unis. Le CAC 40, qui a ouvert en baisse de 0,42%, perdait 0,24% à 5.573,30 points, tandis que Londres était stable (+0,06%). Francfort perdait 0,39%, l'EuroStoxx 50 0,35% et l'EuroFirst 300 0,25%. Les futures sur indices américains reculaient d'environ 0,3% à ce stade. «La tendance est plutôt faible, mais le marché fonctionne aux rumeurs. Il y a tous les jours un sujet nouveau», commente un responsable qui table sur les dérivés actions, faisant notamment allusion à une rumeur, vite démentie, qui faisait état d'un intérêt de Mittal pour Vallourec. Sur le plan macroéconomique, les investisseurs attendent le PIB réel définitif, la déflateur implicite, les ventes finales et l'indice des prix PCE du 4e trimestre aux Etats-Unis. Les valeurs pétrolières, seul secteur en hausse en Europe - soutiennent les indices - notamment le Footsie - profitant de la flambée des cours du pétrole. Le baril de brut léger américain, livraison mai, gagne 1,12 dollar à 64,05 dollars après avoir frôlé les 70 dollars dans la nuit avec un plus haut à 68,09 dollars sur des rumeurs démenties par le Pentagone d'une attaque iranienne contre des navires américains dans le Golfe. Même démentie cette rumeur et ses effets illustrent les craintes des investisseurs sur le risque géopolitique, soulignent des professionnels. De son côté, le dollar, victime comme les actions américaines d'un indice de confiance des consommateurs en baisse plus forte que prévu, reste faible. Le billet vert s'échange autour de 1,3330 pour un euro contre 1,3360 mardi soir. Vallourec (+5,29% à 185,41 euros) signe la plus forte hausse du CAC et du SRD, profitant à la fois de la flambée des cours du pétrole et de l'annonce de la construction d'une usine de production de tubes sans soudure au Brésil et d'un projet d'usine de filetage en Chine avec Sumitomo Metals.