Avec un bénéfice net de 179 millions de DH, des dividendes qui totalisent plus de 150 millions de DH, Eqdom clôt l'année sur une note positive. Une situation financière saine et des résultats satisfaisants. C'est avec cette note positive que le staff d'Eqdom a présenté, hier, les résultats de l'exercice 2006/2007 de l'entreprise. La filiale du groupe Société Générale fait état d'un bénéfice de plus de 179 millions de DH et un dividende par action de 90 DH. Ce qui porte le montant total des dividendes versés à un peu plus de 150,3 millions de DH. Le cours de l'action est passé à 1673,31 DH. Il était de 472 DH en 2001/2002 alors que le bénéfice net dégagé à l'issue du même exercice était d'à peine 111,8 millions de DH. L'entreprise qui évolue dans un secteur où la concurrence est des plus rudes a su, néanmoins tirer profit de certains éléments conjoncturels qui ont caractérisé l'exercice précédent. L'année 2006 a été, en effet, caractérisée par deux faits marquants. D'abord, la TVA est passée de 7 à 10% depuis janvier de l'année dernière. Ensuite, l'autorité de tutelle a adopté, la même année, de nouvelles dispositions concernant le calcul du taux d'intérêts minimal (TMIC) en vigueur dans le secteur. Ces dispositions ont permis une hausse du TMIC qui a été fixé à 14% depuis octobre 2006. Toutefois, précisent les analystes, la forte concurrence que connaît le secteur continue de tirer les taux vers le bas. Ce qui n'a pas empêché la société d'entamer une stratégie agressive. Eqdom a en effet ouvert deux nouvelles agences ce qui porte le nombre de celles-ci à 14 à travers tout le Royaume. La société a également renforcé son réseau d'intermédiaires par l'agrément d'une vingtaine de nouveaux points de vente. Le nombre total des intermédiaires actifs est ainsi passé à 120, ce qui représente un actif de 50 millions de DH. Le dernier exercice a été également caractérisé par le lancement par Eqdom d'une campagne promotionnelle destinée au corps des fonctionnaires ainsi que l'opération Rentrée/Ramadan. L'entreprise a en outre participé au Salon de l'automobile. Ce secteur est désormais un créneau porteur puisqu'il a progressé de 34% en 2006 pour les véhicules montés au Maroc et de 2,3% pour ceux qui sont importés neufs. L'intérêt du secteur réside également en le fait que la problématique que connais actuellement le remboursement de la TVA pourrait relancer le crédit automobile classique. Et en ce sens, Eqdon dit avoir un rôle majeur et ce, en s'appuyant sur l'expérience du Groupe et sa filiale CGI. Outre le secteur de l'automobile, la société s'est fixée comme axes de développement une diversification plus large aussi bien de son portefeuille clientèle que de sa gamme des produits. Après s'être lancée dans le créneau de la tranche sociale des retraités sous le régime CMR et LOA, Eqdom entend aborder le domaine de la prescription, ou le financement sur lieu de vente, couplé avec le revolving avec une carte privative et une carte bancaire. La société a entrepris d'autres actions à même de rendre plus efficace sa gestion. Il s'agit notamment du renforcement du dispositif d'animation commerciale en termes d'organisation et d'effectif ainsi que l'amélioration de certaines procédures internes et la formation de ses équipes. Eqdom envisage également de poursuivre sa politique de la maîtrise du risque. Et ceci non seulement par le maintien de sa sélectivité dans l'octroi de crédit aussi bien en ce qui concerne le scoring que la notation des organismes employeurs, mais aussi en renforçant l'efficacité du recouvrement.