Le numéro deux indien de la téléphonie mobile a débloqué 17milliards de dollars d'investissement en vue d'un éventuel achat de Hutchison Essar. Reliance Communications, le numéro deux indien de la téléphonie mobile, a réuni des engagements de deux milliards de dollars de sociétés de capital-investissement et de 15 milliards de dollars en vue d'une offre éventuelle d'achat sur le numéro quatre du marché, Hutchison Essar, a rapporté samedi le Business Standard. Les fonds de capital-investissement engagés prendraient en échange 10 à 12% du capital d'Hutchison Essar en cas de succès de cette offre, ajoute le journal. Des sources proches du dossier ont rapporté la semaine dernière que les fonds Kohlberg Kravis Roberts, Blackstone et Carlyle étaient intéressés par Hutchison Essar; parallèlement, le président de Reliance, Anil Ambani, a déclaré avoir le soutien d'institutions financières internationales dans l'éventualité d'une offre. Selon la presse, Apax pourrait être le quatrième fonds intéressé par le projet. "RCL a des engagements de banques pour réunir les 15 milliards de dollars manquant", ajoute le Business Standard, qui cite des sources proches du dossier. De son côté, l'Economic Times rapporte que les quatre fonds de capital-investissement pourrait apporter au total 2,5 à trois milliards de dollars en vue d'une offre éventuelle, que Reliance pourrait leur offrir au total 15% du capital d'Hutchison Essar et qu'il a réuni 12 milliards de financements bancaires. Un porte-parole de Reliance s'est refusé à tout commentaire. L'opérateur, qui a manifesté son intérêt mais n'a présenté aucune offre, doit réunir son conseil d'administration le 10 janvier pour étudier les modalités de financement. Le britannique Vodafone Group et l'indien Hinduja ont eux aussi manifesté leur intérêt pour Hutchison Essar, dont le prix de rachat est estimé entre 17 et 20 milliards de dollars (13 à 15,4 milliards d'euros). Selon le Business Standard, Reliance Communications ne s'est pour l'instant engagé auprès d'aucun fonds d'investissement et il discute avec l'homme d'affaires américain George Soros ainsi qu'avec les fonds Warburg Pincus et Texas Pacific Group et la société publique d'investissement de Singapour Temasek. Il devrait lancer une offre après le 14 janvier.