Pour Bank Al-Maghrib, le PIB devrait augmenter de 7% en 2006. Cette performance est due, en particulier, à la croissance de la demande intérieure, à l'augmentation de la production du secteur primaire et à la bonne tenue des secteurs non-agricoles. Bien que la croissance de 7% du PIB marocain pour 2006 soit déjà acquise, Bank Al-Maghrib, n'en met pas moins l'accent sur les incertitudes au niveau international. Le cours du brut, l'évolution anormale des cours de matières premières sont en grande partie responsables de l'inflation de 3,7%. Ce sont entre autres les conclusions de la réunion trimestrielle de Bank Al-Maghrib, tenue le 19 décembre 2006. Le Conseil a analysé, au cours de cette réunion, l'orientation probable de l'inflation à court terme. Les analyses ont été faites sur la base des principales tendances économiques, monétaires et financières actuelles ainsi que leurs évolutions prévisibles pour 2007. Selon Bank Al-Maghrib, l'activité économique du Maroc a enregistré une évolution importante. Le Produit intérieur brut (PIB) devrait progresser de plus de 7% en 2006. Cette bonne performance est attribuée en particulier à la demande intérieure qui a connu une dynamique intéressante. Selon les mêmes sources, la dynamique enregistrée traduit la forte augmentation de la production dans le secteur primaire et la consolidation de la croissance dans les secteurs non-agricoles. Toutefois, le Conseil a noté que l'inflation, en rythme annuel, est passée d'environ 1,5% lors du dernier trimestre 2005 à 3,7% au troisième trimestre de 2006. Il a signalé également que les tensions inflationnistes peuvent persister à court terme. Ceci en raison des incertitudes qui pèsent sur certains facteurs de production, des évolutions du prix de pétrole sur le marché international et des excédents substantiels de liquidités qui devraient s'amplifier en 2007. Dans ce contexte, la masse monétaire ne devrait pas dépasser 10 % en 2007, selon l'institut d'émission. Au titre du premier trimestre 2007, l'inflation pourrait se situer entre 2 et 3 %. Il est prévu qu'elle se situera entre 2,1 % et 2,8 % pour l'ensemble de l'année. Dans ce cadre, Bank Al-Maghrib a décidé de continuer à mener une politique monétaire vigilante. C'est ainsi, que l'institut d'émission entend maintenir ses interventions sur le marché monétaire, principalement par les reprises de liquidité sur appel d'offres à 7 jours avec un taux de 2,75 %.