Pour passer au second tour de la Coupe du monde, les bleus doivent s'imposer nettement face au Togo sous peine de subir une nouvelle humiliation. L'équipe de France de football aborde son dernier match du groupe G de Coupe du monde, vendredi (19h00 GMT) à Cologne, avec le devoir de s'imposer nettement face au Togo sous peine de subir une nouvelle humiliation, quatre ans après son élimination prématurée du Mondial 2002. En deux matches nuls concédés face à la Suisse (0-0) et la Corée (1-1), les Bleus se sont mis dos au mur et ne seront certains de se qualifier pour les huitièmes de finale qu'avec une victoire par au moins deux buts d'écart face à la formation africaine, déjà éliminée après ses défaites 2-1 contre la Corée et 2-0 contre la Suisse. L'absence de Zinedine Zidane, suspendu après deux cartons jaunes en deux rencontres, devrait inciter Raymond Domenech à revenir à un système avec deux attaquants. David Trezeguet qui piaffe sur le banc depuis dix jours devrait être associé à Thierry Henry tandis que Franck Ribéry pourrait connaître une deuxième titularisation. Les Coréens auront besoin eux aussi d'une victoire pour se mettre à l'abri tandis que la Suisse peut se contenter d'un match nul. "Nous jouons toujours pour gagner, attaquer si on peut. Mais si le match finit sur un nul, je serais très très heureux", confirme le sélectionneur K bi Kuhn, qui fêtera à Hanovre sa 50e rencontre en tant qu'entraîneur de la sélection helvétique. Dans le groupe H, dont les matches auront lieu à 14h00 GMT, le suspense est moindre depuis la qualification de l'Espagne et l'élimination quasi certaine de l'Arabie Saoudite, qui s'affronteront à Kaiserslautern. Le match décisif pour la deuxième place devrait se jouer entre l'Ukraine et la Tunisie. La sélection de l'Est, la seule d'Europe à disputer son premier Mondial, est avantagée parce qu'elle peut se satisfaire d'un nul contrairement aux Tunisiens. Mais les hommes de Roger Lemerre, encouragés par leur belle prestation contre l'Espagne, qu'ils ont menée lundi pendant 60 minutes après avoir ouvert le score à la 8e, espèrent bien un exploit qui les propulserait en huitième et pourrait, sait-on jamais, les opposer à une France de nouveau conquérante.