Au prochain Salon automobile de Londres du 20 au 30 juillet prochain, Mazda présentera en avant-première mondiale une version à toit rigide repliable de son roadster, le MX-5. Une nouveauté qui intervient à l'heure où la marque a le vent en poupe sur plusieurs marchés mondiaux. A côté du Salon automobile de Birmingham, celui de Londres reste tout aussi fortement fréquenté du grand public et assez prisé par les constructeurs. La preuve : plusieurs de ces derniers dévoileront en avant-première mondiale des nouveautés aussi intéressantes les unes que les autres. Opel, par exemple, présentera officiellement la toute nouvelle Corsa, aves ses deux configurations de carrosserie : 3 et 5 portes. De son côté, BMW profitera du British Motor Show pour lever le voile sur son futur coupé hautes performances, le Z6. Autre présence qui se fera fortement remarquée, celle de Mazda. En effet, le constructeur japonais affilié au groupe Ford, accueillera sur son stand les concept-cars «Sassou» et «Kabura». Deux magnifiques «protos» qu'il avait déjà exhibés au Salon de Detroit. Mais sa grande nouveauté sera incontestablement l'ultime version du MX-5, désormais baptisé (sur le marché européen) «MX-5 Roadster Coupé». Et pour cause, le fameux roadster nippon sera désormais équipé d'un hard-top rétractable. Autrement dit, cette découvrable troque sa capote en toile pour un toit en dur qui se replie dans le coffre, un peu comme sur les Peugeot 206 et 307 CC. On ignore encore tous les détails sur le mécanisme de ce toit, si ce n'est qu'il sera, bien évidemment, à commande totalement électrique. Mazda cède ainsi à la mode très en vogue des coupés-cabriolets à toit rigide escamotable, au grand désarroi des puristes amateurs de ce modèle jusqu'ici habitués à une traditionnelle capote en toile. En fait, la principale question qui reste en suspends, c'est de savoir quel embonpoint engendrera le mécanisme du nouveau toit sur la masse totale du véhicule ? Et pour cause, tout le monde sait que le poids reste le premier ennemie de toute voiture de sport, puisqu'il grève autant son comportement routier, qu'il altère ses performances routières (et notamment l'exercice du 0 à 100 km/h). Ce qui reste sûr, c'est qu'en durcissant son toit, le MX-5 ne perd en rien de son charme, l'un de ses principaux atouts qui ont fait tout son succès depuis son lancement en 1989. Pour ceux qui ne le savent pas encore, le MX-5 (également appelé Miata sur d'autres marchés) est le cabriolet le plus diffusé dans le monde avec plus de 720.000 exemplaires vendus à ce jour. Et à coup sûr, l'apparition (en début d'été) de cette nouvelle carrosserie, devrait sensiblement soutenir les ventes du MX-5, déjà considéré comme la plus populaire des Mazda. Outre ses bons moteurs (essence), cette stricte deux-places a su séduire également par son caractère à la fois, simple, enjoué et polyvalent. Enfin, on retiendra que cette nouveauté intervient au moment où Mazda affiche non seulement un certain regain commercial sur plusieurs marchés mondiaux, mais se voit aussi décerner une distinction très flatteuse au Japon pour son niveau supérieur de qualité et d'ingénierie (lire encadré). Mazda reçoit le trophée «Taguchi Award» La semaine dernière, Mazda Motor Corporation a reçu le «Taguchi Award», soit l'une des distinctions les plus réputées au Japon depuis sa création en 1997. Décerné par la «Japan's Quality Engineering Society», ce trophée vient récompenser toute l'approche «qualité» utilisée par Mazda dans son processus industriel. Efficiente et originale, cette approche l'est du fait des technologies de pointe employées dans le montage mais aussi à travers le contrôle scrupuleux effectué sur les différents points de chaque véhicule en cours d'assemblage. Dans un récent communiqué, le constructeur japonais ne manque pas de préciser que ce haut niveau de qualité et d'ingénierie industrielle a considérablement contribué à redorer l'image de la marque dans plusieurs marchés mondiaux, avec à la clé une hausse notable des ventes. A titre d'exemple, Mazda a atteint un taux de croissance (commerciale) d'environ 20% sur le marché français, alors que ce dernier accuse un net repli des ventes de voitures depuis le début de l'année.