Lors d'une conférence de presse sur le bilan et les perspectives de développement des EP, Fathallah Oualalou a appelé à explorer un nouveau potentiel de privatisation et d'ouverture de capital d'entreprises publiques. Pour consolider les acquis réalisés par les entreprises publiques (EP) et poursuivre la dynamique de développement, il est nécessaire d'engager de nouvelles restructurations dans les secteurs de l'électricité et de l'eau, de renforcer les partenariats public-privé et la gestion déléguée, a déclaré, mercredi, le ministre des Finances et de la Privatisation, Fathallah Oualalou. Lors d'une conférence de presse sur le bilan et les perspectives de développement des EP, M. Oualalou a également appelé à explorer un nouveau potentiel de privatisation et d'ouverture de capital d'entreprises publiques, parachever l'externalisation des Caisses internes de retraite des EP avec optimisation des coûts et financement par des ressources propres, en limitant l'endettement et la garantie de l'Etat. Le ministre a jugé nécessaire de stabiliser les programmes d'investissements des grandes EP dans la limite des contrats-programmes signés, de rationaliser la gestion de la trésorerie des EP en relation avec leur endettement et les transferts budgétaires et à consolider les principes de gouvernance et de transparence des EP. M. Oualalou avait fait part, le 8 juin, dans son exposé devant le Conseil de gouvernement, des indicateurs, des réalisations des performances et des perspectives de développement du secteur des EP. Les indicateurs d'activité des Entreprises publiques (EP) démontrent une croissance soutenue "dépassant souvent les 2 chiffres", notamment dans les secteurs liés à l'énergie électrique, aux phosphates, au tourisme, au transport, aux télécommunications et à l'habitat. Un communiqué relatant l'exposé du ministre indique que le secteur, qui joue un rôle moteur dans le développement économique et social du pays, comporte 283 établissements publics et 424 sociétés dont 188 détenues majoritairement par l'Etat.