Lors d'une conférence, le CNOM a présenté une nouvelle commission chargée du dossier de la médecine sportive et de la lutte antidopage. Un séminaire international sur la lutte contre le dopage sera organisé le 27 mai. La commission de communication de marketing et des relations extérieures du Comité national olympique marocain (CNOM), présidée par Kamal Lahlou, a tenu dimanche dernier à la salle de conférences du complexe sportif Sidi Mohammed à Casablanca une cinquième rencontre consacrée cette fois à une nouvelle commission du CNOM. Une commission qui sera en charge du dossier de la médecine sportive et de la lutte antidopage présidée par Abdeljaouad Bekhadj, trésorier général adjoint au sein du nouveau comité exécutif et président de la fédération royale marocaine de boxe. Dans son discours d'introduction Abdeljaouad Bekhadj, président de la commission de la médecine sportive et de l'antidopage, a commencé par présenter les membres de sa commission et exposer les grandes lignes de son action future dans un domaine qui est resté, hélas, longtemps marginalisé au plan national. Plusieurs professeurs, chercheurs, praticiens et médecins spécialisés en sport ont participé à cette rencontre. Ce qui marque ainsi l'ouverture du CNOM sur l'ensemble des composantes de notre sport et aussi sa détermination à lancer des campagnes de communication et de sensibilisation ciblées sur les sujets sportifs les plus divers. Une bonne quarantaine de médecins marocains compétents et spécialisés dans les branches les plus diverses de la médecine du sport font partie de cette commission créée au sein du CNOM en vue d'accompagner les mutations rapides que connaît ce secteur. On citera en particulier le docteur Boujamaâ Zahi, figure de proue de la médecine sportive nationale et médecin agréé de la fédération royale marocaine de football ainsi que les professeurs Sbihi, Moustahsan, Moustaghfer, Khadri, Boughanem, Slaoui, pour ne citer que ceux qui ont assisté à cette rencontre. Le président de la commission ainsi que les professeurs ont abordé la question des équipements et des infrastructures de base, la nécessité de doter toutes les fédérations sportives et tous les clubs d'élite de médecins spécialisés et de moyens. Il était également question de la nécessité de doter les terrains et les salles de sport de moyens pouvant prévenir à temps les risques de morts subites en pleine compétition ou encore d'attirer l'attention des athlètes et des clubs sur les dangers du dopage, qu'il soit le fruit d'un acte volontaire où involontaire. Autant de sujets que la commission de la médecine sportive et de l'antidopage a étudié depuis sa mise en place et qu'elle est déterminée à attaquer dans le cadre d'un plan d'ensemble Premier acte de cette stratégie, l'organisation dès le samedi 27 mai prochain d'un séminaire international sur les dangers du dopage et les moyens tendant à maitriser ce phénomène au plan national. Répondant aux multiples questions des journalistes présents, le président de la commission s'est refusé de répondre à des interrogations spécifiques à des disciplines sportives comme c'est le cas du football ou de l'Aathlétisme, préférant agir dans un cadre global. Même s'il reconnaît que «dans un secteur qui a été longtemps marginalisé, le plus important est d'établir une stratégie de longue haleine et de tirer profit de l'intérêt que le CNOM et son président n'ont cessé d'accorder au secteur stratégique de la médecine du sport».