Le "Groupe salafiste de la prédication et du combat" algérien (GSPC) a réitéré son opposition à "la charte pour la paix et la réconciliation", mise en œuvre par ordonnance, depuis fin février, en appelant les détenus libérés dans ce cadre, à rejoindre ses rangs. Dans cet appel diffusé sur son site Internet et dont se fait écho la presse algérienne, le GSPC a considéré cette charte comme un "piège pour le Jihad" réaffirmant qu'il ne renoncera pas à la lutte armée. "La charte pour la paix et la réconciliation" a fixé un délai de six mois, jusqu'à août prochain, aux membres des groupes armés encore en activité pour se rendre aux autorités, moyennant le renoncement à de poursuites à leur encontre, hormis ceux impliqués dans des massacres collectifs, des viols ou des attentats dans des lieux publics.