L'Algérie, où devait se tenir mardi et mercredi le septième sommet de l'Union du Maghreb arabe (UMA), s'est opposée à ce qu'il soit retardé de deux semaines, entraînant son report sine die, a indiqué, lundi, le ministre algérien des Affaires étrangères, Abdelaziz Belkhadem. L'Algérie, où devait se tenir mardi et mercredi le septième sommet de l'Union du Maghreb arabe (UMA), s'est opposée à ce qu'il soit retardé de deux semaines, entraînant son report sine die, a indiqué, lundi, le ministre algérien des Affaires étrangères, Abdelaziz Belkhadem. Le ministre libyen des Affaires étrangères, Abderrahmane Chelgham, entendu à huis clos lundi par ses homologues de l'UMA (Algérie, Libye, Maroc, Mauritanie et Tunisie), avait proposé la date du 6 janvier pour ce sommet, a précisé M. Belkhadem. M. Belkhadem s'est refusé à expliciter les raisons invoquées par la Libye pour justifier ce report. Il a, cependant, laissé entendre qu'elles seraient en rapport avec l'annonce, vendredi, par ce pays de renoncer à développer des armes de destruction massive (ADM). Les autorités libyennes ont fait part de leur décision de se débarrasser de tous les équipements qui pourraient éventuellement conduire à la production d'ADM.