Parmi les œuvres on trouve l'un des chefs-d'œuvre absolus d'Ahmed Cherkaoui, mais plus généralement de l'art moderne universel «La Parole donnée ou hommage à Massignon». La vente aux enchères «Maroc, Terre d'Exception» réunit de grands chefs-d'œuvre de l'art marocain issus des plus prestigieuses collections privées du Royaume. La Compagnie marocaine des œuvres et objets d'art (CMOOA) annonce la tenue de sa 77ème vente aux enchères intitulée «Maroc, Terre d'Exception». Prévue le samedi 21 janvier 2023 à Casablanca, cette vente inédite célèbre les 20 ans d'engagement de la compagnie à promouvoir l'art marocain. «C'est avec une très grande émotion qu'aujourd'hui je m'adresse aux amateurs d'art qui suivent notre travail depuis 20 ans et qui ont constaté dans le temps l'évolution de la valeur de nos grands artistes modernes et contemporains, ainsi que leur reconnaissance au Maroc et à l'étranger», indique Hicham Daoudi, fondateur de la CMOOA. Et d'ajouter : «À l'occasion de cette célébration, nous avons travaillé à réunir certains des grands chefs-d'œuvre de l'art marocain issus des plus prestigieuses collections privées du Royaume, qui furent majoritairement constituées après l'indépendance par les premiers médecins, entrepreneurs, architectes, banquiers, ingénieurs et grands commis de l'Etat marocain qui partageaient avec les artistes pionniers l'aspiration d'une nouvelle «société marocaine moderne»». A cet effet, cette manifestation réunit des œuvres majeures de grands artistes marocains. Parmi lesquelles on trouve l'un des chefs-d'œuvre absolus d'Ahmed Cherkaoui, mais plus généralement de l'art moderne universel «La Parole donnée ou hommage à Massignon». À ses côtés, plusieurs rares œuvres de Jilali Gharbaoui (dont la plus ancienne connue à ce jour réalisée à Fès en 1950), «La dignité de l'homme» de Farid Belkahia. La vente propose de plus les œuvres de Mohamed Kacimi, Mohamed Melehi, Mohamed Chabâa, Ahmed Ben Driss El Yacoubi, Miloud Labied et de nombreux autres artistes qui ont su écrire le récit artistique de la modernité marocaine entre 1950 et 2010. La vacation offre à voir également «La sortie du Sultan» de Hassan El Glaoui, «Les femmes Bleues» d'Edourad Edy Legrand, «Vallée du Souss» de Jacques Majorelle, Composition, Circa de Moulay Ahmed Drissi, «Rêverie» de Mohamed Aboulouakar ou «La vie intérieure» de Jacques Azema. De plus, la vacation présente l'œuvre «Portrait imaginaire» de Houssein Tallal ou «La Sieste de La Anama» de Saâd Ben Cheffaj et «Composition» de Saad Hassani. «Nombre des artistes cités figurent depuis quelques années dans plusieurs prestigieux musées internationaux tels que : le Tate Modern Londres, le Centre Pompidou Paris, Le Guggenheim New-York & Abu Dhabi, le Smithsonian Washington, le Mathaf Doha, l'Institut du Monde Arabe, le Musée du Quai Branly-Jacques Chirac et le Musée Mohammed VI de Rabat», expliquent les initiateurs.