Le Marathon international de Marrakech est sur le point d'amorcer sa 15e édition. Ayant fait moins de bruit, ces derniers temps, qu'il ne lui était de coutume, le marathon de la cité ocre semble, cette fois-ci, décidé à faire parler de lui. Marrakech, ses remparts, sa palmeraie et ses sentiers féeriques s'apprêtent à vivre leur grand événement sportif. Un événement qui, à première vue, semble revenir de loin, mais qui, en réalité, observait une sorte de veille. Pour cette 15e édition, les organisateurs affichent un appétit vorace à en faire une totale réussite, une sorte de renaissance. De ce fait, la cité ocre abordera l'année 2004 avec un démarrage sur les chapeaux de roue. Le 18 janvier, près de 5500 athlètes seront alignés sur la ligne de départ du Marathon international de Marrakech. Des figures emblématiques de la discipline en question seront de la partie. Pas moins de 2000 marathoniens étrangers y prendront part et dans le lot, on décèle une présence en masse des coureurs français, riche d'une armada de quelque 1000 marathoniens. Mais aussi du Kenya, de Belgique, de Russie et bien d'autres. On retiendra la présence, notamment, du Namibien Luketz Swhartboi (2h08mn), le Russe Andrey Chernyshov (2H10mn), le Kenyan Henri Serem (2H10mn), le Marocain Rachid Ghanmouni (2H10mn), l'Ukrainienne Tatina Gladry (2H31mn), la Roumaine Daniella Petrescu (2H36mn) et la Marocaine Nezha Ezzarhouni (2H50). Au total, 18 pays devraient être représentés lors de cette 15e édition. En effet, réunie à Casablanca lors d'un point de presse, la grande famille de l'athlétisme a, tout d'abord, affiché ses ambitions de redorer le blason de cette compétition d'envergure. La fédération de tutelle était représentée par son président, Mohamed Aouzal et le directeur technique national, Aziz Daouda, ainsi que d'autres membres fédéraux. À la tête de ce beau monde, le président de l'Association le Grand Atlas et président du Comité organisateur, Mohamed Knidiri, a mis l'accent sur les spécificités qui gravitent autour de cette édition. Il a, bien entendu, passé en revue la montée, en qualité et en quantité, de la participation cette année, qui est passée de 14 pays lors de l'édition précédente, pour atteindre quelque 18 pays cette année. Aussi, Mohamed Knidiri a indiqué qu'une nouveauté a désormais été instaurée dans le Marathon de Marrakech. Il s'agit d'une course de 3 kilomètres pour enfants âgés de 8 à 13 ans. Pour cette frange, les prix, au nombre de 100, consisteront en des équipements sportifs. «Cette compétition leur permettra de se frotter à de grands champions et leur fera office d'encouragement solide au cas où ils ambitionneraient d'aller dans cette voie », avait-il déclaré. En définitive, la totalité des intervenants affichaient une réelle mobilisation pour redonner ses lettres de noblesses à cette compétition qui, il y a quelques années, était le 5e marathon du monde, avec une participation de plus de 20 000 athlètes. Cependant, à voir les efforts consentis dans l'optique d'enjamber cette sorte de passage à vide, l'on ne peut qu'augurer d'un avenir s'annonçant sous les meilleurs auspices. Il peut sembler difficile, mais jamais impossible de rendre à César ce qui appartient à César. De surcroît, Marrakech a plus d'un tour dans son sac. Outre son contexte singulier, la cité ocre est également dotée d'un beau circuit, enfantant l'un des marathons les plus rapides au monde.