Pour le renforcement de l'attractivité du métier d'enseignant-chercheur Le dialogue social aboutit dans le secteur de l'enseignement supérieur. Le chef de gouvernement, Aziz Akhannouch, a présidé, jeudi 20 octobre 2022 à Rabat, la cérémonie de signature d'une convention entre le gouvernement et le Syndicat national de l'enseignement supérieur, visant à mettre à niveau et à améliorer le système d'enseignement supérieur, notamment concernant la réhabilitation et le renforcement de l'attractivité de métier d'enseignant-chercheur et l'ouverture aux compétences marocaines de l'étranger, la mise en place de meilleures conditions de travail pour les enseignants – chercheurs, la valorisation de leurs efforts en matière d'enseignement, de recherche et d'encadrement et la promotion du statut des universités et de leur attractivité pour les compétences. La convention a été signée par Abdellatif Miraoui, ministre de l'enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l'innovation, Fouzi Lekjaa, ministre délégué auprès du ministre de l'économie et des finances chargé du budget, et par Mohamed Jamal Eddine Sebbani, secrétaire général du Syndicat national de l'enseignement supérieur. Le chef de gouvernement a souligné à cette occasion que la promotion du secteur de l'enseignement supérieur et le renforcement des compétences de l'université marocaine demeurent tributaires de l'implication des professeurs de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique, mettant l'accent sur le travail accompli par les enseignants du supérieur pour l'ouverture de ce secteur sur les compétences marocaines. Le chef de gouvernement a ajouté que le plan national d'accélération de la transformation du système d'enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l'innovation, qui a été élaboré par le ministère de tutelle de manière participative, revêt une portée stratégique et puise son essence dans les orientations stratégiques du nouveau modèle de développement, tout en traduisant dans la réalité les priorités arrêtées par le programme gouvernemental, notamment dans le volet relatif au développement du capital humain. Les termes de l'accord s'articulent autour de trois axes principaux relatifs au renforcement des mécanismes de gouvernance au niveau des établissements d'enseignement supérieur à travers la révision de la loi 01-00 réglementant l'enseignement supérieur, à la motivation des chercheurs de l'enseignement supérieur et la valorisation de leurs efforts, et à l'activation du plan d'accélération de la transformation du système d'enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l'innovation. En vertu de cet accord, un nouveau statut relatif au corps des enseignants-chercheurs sera mis en place, consacrant le mérite et la compétence. L'accord prévoit également l'amélioration de la situation financière du corps des enseignants-chercheurs de l'enseignement supérieur et des établissements de formation des cadres supérieurs, à travers une révision du système de rémunération, les indemnités y afférentes devant être versées sur une période de 3 ans, à compter du 1er janvier 2023. Dans le cadre de cet accord, une réforme pédagogique globale sera lancée lors de la rentrée universitaire 2023-2024, avec l'ouverture et l'encouragement de cursus de formation compatibles avec les priorités des secteurs productifs et les spécificités territoriales. Ont pris part à cette cérémonie aux côtés du chef de gouvernement, Younes Sekkouri, ministre de l'inclusion économique, de la petite entreprise, de l'emploi et des compétences, Abdellatif Miraoui, ministre de l'enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l'innovation, Fouzi Lekjaa, ministre délégué auprès du ministre de l'économie et des finances, chargé du budget, et Ghita Mezzour, ministre déléguée auprès du chef du gouvernement, chargée de la transition numérique et de la réforme de l'administration, ainsi que des représentants du Syndicat national de l'enseignement supérieur.