Nehad Zaki et Omar Erraji, les heureux gagnants La deuxième session du quarante-troisième Moussem culturel international d'Assilah vient de dévoiler les lauréats de la septième édition du prix Buland Al-Haïdari de la jeune poésie arabe. Destiné à récompenser les jeunes talents dans le domaine de la poésie, ce prix a été décerné ex æquo à la poétesse et écrivaine égyptienne Nehad Zaki et au poète marocain Omar Erraji. Présidé par Charafdine Majdouline, critique et professeure de l'enseignement supérieur à Tétouan, les sept membres du jury ont choisi de récompenser ces deux heureux gagnants qui étaient en lice parmi plusieurs jeunes candidats arabes pour remporter cette distinction. «Après diverses candidatures et de nombreuses discussions sur les nouvelles expériences poétiques arabes, le jury du prix Buland Al-Haïdari de la jeune poésie arabe, dans sa septième édition, a décidé à la majorité des voix de remettre le prix ex æquo aux deux poètes arabes ayant pu attirer l'attention par leurs œuvres et leur expérience poétique», selon les organisateurs. Née le 5 décembre en 1987 au Caire en Egypte, la jeune Nehad Zaki est lauréate de la Faculté des arts de l'Université du Caire en 2009, où elle a fait des études d'histoire. Elle travaille depuis 2012 dans le journalisme. Ses écrits couvrent les arts, la littérature, la philosophie et les sciences humaines. La poétesse, écrivaine et journaliste égyptienne a également étudié les arts du cinéma : scénario, tournage et réalisation. Nehad Zaki a fait de la critique cinématographique, avant de se consacrer pleinement au journalisme. Elle a publié dans divers médias en Egypte et dans le monde arabe. «Ses poèmes sont publiés à partir de 2010 dans les journaux et magazines égyptiens», précise la même source. Quant au deuxième lauréat ex æquo de ce prix Omar Erraji, il est né le 17 mai en 1991 à Tan Tan. Il est titulaire d'un master en sciences économiques de l'Université Ibn Zohr d'Agadir et doctorant dans la même spécialité à l'Université Abdelmalek Essaidi à Tétouan. Le jeune poète marocain travaille comme cadre au ministère de l'économie et des finances. Omar Erraji a participé à la finale de l'émission télévisée «Prince des poètes» à Abu Dhabi en 2021 et a été classé troisième au prix de littérature Souad Al-Sabah, section poésie au Koweït en 2021. Il a reçu le prix de la Fondation internationale de la Palestine pour la poésie pour le meilleur recueil en Jordanie en 2012 et le prix de la Fondation Abdulaziz Saud Al-Babtain pour le meilleur poème, catégorie jeunesse au Koweït. Le jeune heureux gagnant a participé à plusieurs festivals de poésie au Maroc et dans le monde arabe tels que le Moussem culturel d'Assilah, le Festival de la culture et des arts de Jerash en Jordanie et les Journées poétiques de Carthage en Tunisie. Depuis sa création en hommage au grand poète irakien feu Buland Al-Haïdari, qui était un grand amoureux d'Assilah et habitué de son Moussem, ce prix a été remis à une douzaine de jeunes poètes arabes, notamment le Koweïtien Mohamed Hicham El Maghribi, l'Emiratie Khouloud Mouala, les deux Egyptiens Ahmed Beghit et Ali Shalah, le Tunisien Mohamed Arbi, le Jordanien Abdalla Abdelrahman Abu Baker ainsi que les six Marocains, en l'occurrence Yassin Adnan, Ikram Abdi, Abdeslam Al Moussaoui, Abderrahim El Khessar, Soukaina Habiballah et Nassima Raoui.