Kacimi, Zemmouri, Fettaka, Arejdal… et autres Le Comptoir des Mines Galerie ouvre sa saison artistique, cette fois-ci à Casablanca et non à Marrakech avec une exposition collective intitulée «Casablanca-Marrakech, le Comptoir des Mines Hors les Murs». Cet événement prévu à partir du 13 septembre 2022 présentera des œuvres de 8 artistes phares, qui ont marqué sa saison artistique précédente à Marrakech et Dubaï, où la galerie avait participé avec 2 projets distincts à la foire d'art contemporain Art Dubaï 2022. «La sélection artistique retenue permettra d'établir des dialogues entre les 8 artistes du projet et entre plusieurs thématiques chères à la galerie, qui s'inscrit depuis sa création dans les mutations sociales, urbaines et artistiques au Maroc», indiquent les initiateurs. Et d'ajouter : «L'exposition invite les amateurs de la métropole casablancaise à découvrir l'esprit de la galerie et suivre l'aventure qu'elle mène aux côtés d'artistes parmi les plus talentueux du Maroc et du continent, avant que la programmation 2022-2023 démarre à Marrakech avec Mouhcine Rahaoui le samedi 1er octobre 2022». A cet effet, le public découvre entres autres l'une des œuvres inédites de Mohamed Kacimi. Figure importante des arts plastiques au Maroc, Kacimi a puisé son inspiration dans ses voyages et de ses multiples apprentissages, en Europe, en Afrique, ou auprès des peintres de la première génération post indépendance. Salué en Europe et dans les pays arabes, plusieurs magazines francophones l'ont souvent mis à l'honneur. A distinguer «Roots» de Fatiha Zemmouri. Il faut rappeler que cette artiste majeure de la scène plastique marocaine mène une réflexion approfondie autour des notions de construction, déconstruction, régénération et transformation. Elle développe un travail élaboré où les phénomènes naturels (eau, feu, terre) et les matériaux tels que le bois, le charbon et la terre, tiennent une place essentielle. «Cent Dirhams, 2020» de Mustapha Akrim. Cet artiste lauréat des Beaux-arts de Tétouan interroge la nature du travail et la différence entre la construction et la création artistique à la lumière de l'état de changement constant de la société. Il fait partie d'une génération d'artistes qui développent un nouveau langage permettant de redéfinir les bases de l'expression dans les arts visuels au Maroc. L'exposition donne à voir «Corps Oriental 1», une installation en bois de Simohammed Fettaka. Cet artiste pluridisciplinaire basé à Marrakech développe en parallèle à son travail filmique une pratique en matière d'arts visuels. Il s'incarne dans des séries photographiques, des collages, des installations, ainsi que des pièces sonores. Il est régulièrement exposé en France et à l'international. L'événement présente également «Arc En Ciel» de Mohamed Arejdal. Ses performances artistiques occupent une place très importante dans son travail où il n'hésite pas à interpeller le public sur sa condition d'artiste, ou sur le sens de symboles puissants. Depuis 2008, Mohamed Arejdal a participé à plusieurs expositions et manifestations artistiques d'envergure à l'échelle nationale et internationale.