Afdal.ma le souligne dans son récent baromètre «Les taux n'ont cessé de baisser depuis le dernier trimestre de 2021 et les derniers barèmes ne laissent pas présager un changement de tendance». «Alors que l'été est traditionnellement une période peu favorable pour les emprunteurs, rien ne semble arrêter la baisse des taux de crédit immobilier». C'est ce que constate Afdal.ma dans son récent baromètre. «Alors que les conditions d'octroi se durcissent et que l'apport attendu augmente, les taux fixes de crédit immobilier maintiennent leur stabilité, la moyenne de ce mois-ci étant enregistrée à 4,10%, similaire au mois d'avril», peut-on lire dans ce sens. Et de noter qu'«en se basant sur les 458 pré-accords de principe générés par Afdal.ma, et en termes de l'assurance décès-invalidité, les taux enregistrent une baisse conséquente de 0,15%». Le simulateur comparateur des crédits immobiliers rassure dans ce sens les futurs acquéreur : les craintes de hausse de taux semblent pour le moment écartées. Se référant à l'analyse d'Afdal, le mouvement à la baisse des taux ne devrait pas s'essouffler. «En effet, les taux n'ont cessé de baisser depuis le dernier trimestre de 2021 et les derniers barèmes ne laissent pas présager un changement de tendance», apprend-on dans ce sens. Du côté des banques, la vigilance est à son plus haut niveau aussi bien face aux emprunteurs qu'aux biens acquis. «Avec l'augmentation du coût de vie, les banques sont susceptibles de prendre désormais en compte l'impact de la situation actuelle sur le budget des acquéreurs. C'est pour cela qu'on continue de remarquer la baisse de la quotité de financement, avec une variation de 2,00% du mois dernier, et de 3,70% du mois d'avant», peut-on relever du baromètre d'Afdal. Pour ce qui est de l'apport en fonds propres réalisé par les emprunteurs, il a atteint en moyenne plus de 25% du prix d'acquisition, selon les données communiquées par Afdal.ma. Pour Afdal.ma, les Marocains peuvent continuer à emprunter à des conditions très avantageuses, bénéficiant d'un taux TAEG inférieur à 4,9% en moyenne. Toutefois, ils doivent faire preuve d'un dossier sans faille et pouvoir justifier d'un apport élevé. «Au bout du compte, les acheteurs les plus impactés seront les primo-accédants, ils verront leur budget baisser», assure Afdal. Et de conclure qu'«il est tout de même important de noter que le marché immobilier reste résilient, et les taux bas encourageant l'octroi du crédit immobilier ont de grandes chances de se maintenir pour la deuxième moitié de 2022».