La Roumanie pourra intégrer les jeunes des première et deuxième années sans difficultés dans ses universités Les concours d'accès ou d'intégration dans les universités hongroises et roumaines pourraient être connus à partir du Maroc sans contrainte de se déplacer sur place pour les étudiants marocains. Le dossier des étudiants marocains rapatriés d'Ukraine en raison de la guerre s'approche de son dénouement. En tout cas, le ministre de l'enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l'innovation, Abdellatif Miraoui, a fait de nouvelles annonces. En réponse à une question orale à la Chambre des conseillers concernant les étudiants marocains rapatriés de ce pays de l'Europe de l'Est depuis le déclenchement des hostilités, le ministre a fait savoir que plusieurs pays européens voisins de l'Ukraine avec un système éducatif et universitaire similaire ont manifesté leur disposition à accueillir les jeunes marocains. Dans ce sens, M. Miraoui vient d'annoncer que la Hongrie a donné son accord pour recevoir plus de 1.000 étudiants. Ce n'est pas tout. Le ministre qui vient de rentrer d'une visite de travail en Roumanie à l'invitation de son homologue dans ce pays, affirme que les responsables roumains ont accepté d'intégrer les étudiants en première et deuxième années sans difficultés sachant que le nombre de places proposées dans ces universités sera bientôt dévoilé. La même source précise que les concours d'accès ou d'intégration dans les universités hongroises et roumaines pourraient être connus à partir du Maroc sans contrainte de se déplacer sur place pour les étudiants marocains. Les contacts sont également en cours avec la Bulgarie pour proposer des solutions similaires. Ce sont plus de 7.200 jeunes étudiants qui se sont inscrits au 25 avril dernier dans la plateforme lancée par le ministère de l'enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l'innovation depuis le rapatriement d'Ukraine. Dans sa réponse devant les conseillers parlementaires, M. Miraoui a fait savoir que toutes les solutions étaient à l'étude en fonction des développements en Ukraine, notamment en ce qui concerne la possibilité pour les étudiants de suivre leurs études à distance, comme indiqué par un communiqué diffusé par le ministère ukrainien de l'enseignement supérieur avec la possibilité d'effectuer des stages dans les hôpitaux et Centres hospitaliers universitaires nationaux. Le ministre a ajouté que dans le cadre de l'examen des pistes de solutions possibles pour faire face à la situation, son département a tenu des réunions approfondies avec le réseau des doyens des facultés de médecine, de pharmacie et de médecine dentaire, dans les secteurs public et privé, ainsi qu'avec l'Institut agronome et vétérinaire Hassan II concernant la médecine vétérinaire sans oublier les contacts avec le corps diplomatique de certains pays amis d'Europe de l'Est qui ont un système éducatif similaire à celui ukrainien, en particulier la Roumanie, la Hongrie et la Bulgarie. Le responsable a expliqué que la principale problématique concerne les étudiants en médecine dentaire et pharmacie puisque leur nombre dépasse la capacité d'accueil des facultés locales. Reste à connaître la réaction des principaux concernés et leurs familles qui demandent des solutions urgentes pour leurs enfants. Système d'orientation M. Miraoui a annoncé que son département œuvrait, à travers la prise d'un ensemble de mesures, à réunir les conditions de réussite du parcours académique de l'étudiant, en mettant en place un système d'orientation efficace et efficient qui réponde à ses besoins et aspirations, à améliorer l'offre de formations et d'encadrement pédagogique, à développer les parcours professionnels en partenariat avec les acteurs économiques et à créer des passerelles fluides entre les cycles et les sections de formation. Le ministre a souligné que ces mesures comprennent également plusieurs mécanismes liés à la généralisation des centres d'orientation professionnelle dans les universités et à l'amélioration de la qualité de leurs services pour développer les capacités des étudiants et promouvoir leur sens de l'entrepreneuriat.