Suite à la publication par ALM dans son édition du 12 octobre d'un article concernant l'Ecole André Malraux à Rabat, l'ambassade de France a tenu à apporter les précisions suivantes: «Les décisions d'inscription des enfants de nationalité marocaine dans le réseau scolaire français au Maroc relèvent de la compétence des services culturels de l'ambassade, les chefs d'établissements n'ayant aucun pouvoir d'appréciation sur ce point. Dans le cas d'espèce, les parents concernés avaient été avisés en temps utile du fait que leurs enfants ne remplissaient pas les conditions requises pour être scolarisés dans un quelconque établissement de ce réseau. Postérieurement à cette notification, et avec la complicité d'une tierce personne qui leur a servi d'intermédiaire et qui fait l'objet de poursuites judiciaires, ils ont obtenu d'un employé de l'école André Malraux, qui a perçu en contrepartie une rémunération occulte, une inscription frauduleuse de leurs enfants. Dès que la supercherie a été découverte, une plainte a été adressée aux autorités judiciaires et l'auteur des faits a reconnu dans quelles circonstances il avait agi. Il ne saurait, dans de telles conditions, être question ni d'intégrer les enfants, qui ne répondent pas aux critères de sélection retenus par cette ambassade, ni d'envisager une quelconque indemnisation, eu égard à la responsabilité des familles dans cette affaire».