Riche, il a choisi une fille de quinze ans pour se marier. Il est son aîné de plus de vingt ans. Une année plus tard, le foyer conjugal de ce couple qui demeure au douar Lmaâmamra relevant de la commune rurale Tlate Bouguedra, dans la province de Safi, a été égayé par la naissance d'un bébé de sexe féminin qui a actuellement quatre ans. Depuis, le couple n'arrivait plus à mettre au monde d'autres enfants. Ce n'était pas un choix, mais parce que le mari n'était plus capable, depuis plusieurs mois, de partager le même lit avec sa jeune épouse âgée maintenant de vingt ans et celle-ci en souffrait. Ayant ses parents à Ighoud qui se situe à une soixantaine de kilomètres au sud-est de la ville de Safi, elle leur rendait visite de temps en temps. C'est là qu'elle a fait connaissance avec le gérant d'une papeterie. Elle s'est rendue chez lui pour recharger son téléphone portable et aussitôt ils ont échangé les numéros de téléphone. Au fil des conversations téléphoniques, elle lui a révélé que son mari était devenu sexuellement impuissant. L'occasion était trop belle… Rendez-vous a été fixé. Seulement, elle ne l'a pas rejoint toute seule, mais en compagnie de sa fille de quatre ans. Sans vergogne, ils ont couché ensemble devant les regards de cette dernière. Il n'a pas manqué d'enregistrer ce moment «intime» par son téléphone portable. Depuis, ils ont continué à partager, à deux, le même lit et ce, jusqu'au jour où un ami du gérant de la papeterie les a rejoints pour commencer à coucher à trois devant les yeux de la petite fille. Pire encore, ils filmaient ces moments par leurs téléphones portables. L'affaire allait éclater quand elle a eu l'idée de faire chanter son mari. En effet, elle a proposé à ses deux amants d'envoyer soit une photo, soit une vidéo en compagnie d'eux les montrant en pleins ébats sexuels et de lui réclamer des milliers de dirhams pour ne pas publier tout cela sur les réseaux sociaux. Sans hésitation, l'un d'eux a envoyé une vidéo à l'époux qui n'est pas resté les mains croisées. Il est allé directement porter plainte chez les gendarmes. Une enquête a été diligentée, les trois mis en cause ont été arrêtés et traduits, dimanche dernier, devant le procureur du Roi près la Cour d'appel de Safi.