La participation au référendum sur la Charte pour la paix et la réconciliation nationale était très faible à 10 heures (9h00 GMT) à Tizi Ouzou et Bejaia, villes de Kabylie, où le pourcentage était inférieur à 2 pour cent, contre un peu plus de 17 pour cent, au niveau national. Le Front des forces socialistes (FFS) et le rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD), partis principalement implantés en Kabylie, avaient, rappelle-t-on, appelé au boycott de ce scrutin, alors que le mouvement citoyen kabyle des Arouch avait appelé à une grève générale. L'appel du mouvement des Arouch, qui montrait une certaine adhésion au projet au départ, est justifié par l'hostilité affichée par le président Bouteflika à Constantine (est du pays) à l'officialisation de la langue Amazigh, qui avait fait l'objet d'un accord entre le mouvement des Arouch et le chef de gouvernement algérien, Ahmed Ouyahia. Les autorités algériennes tablent sur un taux de participation de plus de 80 pour cent.