Le Fonds d'équipement communal (FEC) poursuit ses efforts pour pouvoir répondre aux besoins des collectivités territoriales dans ce contexte de crise et les accompagner dans la réalisation de leurs projets de développement au niveau national. Les indicateurs arrêtés aux six premiers mois de l'année font ressortir une tendance positive de l'activité de cette banque publique dédiée au financement du développement territorial. Interlocuteur privilégié des collectivités territoriales, le FEC a en effet pour mission de proposer des solutions de financement adaptées aux besoins de ces structures pour la concrétisation des projets dans des secteurs variés couvrant l'ensemble de leurs prérogatives et visant l'amélioration du cadre de vie du citoyen. A fin juin 2021, les décaissements des prêts du FEC se sont chiffrés à 1,3 milliard de dirhams, en hausse de 4% comparé à la même période de l'année précédente. «A travers ces décaissements de prêts, le FEC a principalement participé au financement de projets portant sur la réalisation d'infrastructures routières ainsi que la mise en œuvre de programmes de mise à niveau des villes et de développement urbain, notamment pour le renforcement des infrastructures de base, la restructuration des quartiers sous-équipés et l'amélioration de l'offre en matière d'équipements socioculturels et sportifs», peut-on relever du rapport financier semestriel du Fonds. Les comptes arrêtés au premier semestre font ressortir des créances sur la clientèle de l'ordre de 25 milliards de dirhams, en appréciation de 8% par rapport à une année plus tôt. «Suite à la mise en œuvre de la régionalisation avancée, qui a renforcé le rôle, les compétences et les moyens dévolus aux collectivités territoriales, le poids des Conseils régionaux dans le total des créances de la banque est en augmentation continue. Celui-ci est passé de 9% à fin 2015, à 21% à fin 2018 et à 30% au 30 juin 2021», commente le FEC dans sa publication. Sur le plan financier, le FEC a réalisé un produit net bancaire de 321 millions de dirhams, en amélioration de 9% comparé au premier semestre 2020. Une hausse qui intervient grâce à la qualité du portefeuille de la banque à date. Le FEC note par ailleurs une nette progression de son résultat net. Il s'est en effet établi à 177 millions de dirhams réalisant une hausse de 53% en glissement annuel. Sachant que le résultat net réalisé au premier semestre 2020 a été marqué par la comptabilisation de 50% de la contribution du FEC de 100 millions de dirhams au profit du Fonds spécial pour la gestion de la pandémie du coronavirus (Covid-19). Il est à noter que le FEC a poursuivi au titre du premier semestre de l'année le renforcement de son assise financière et ce grâce à l'amélioration continue des capitaux propres. Ces derniers se sont chiffrés à 5,17 milliards de dirhams, en progression de 4% comparé au niveau atteint à fin décembre 2020. Une évolution ayant permis au FEC d'accompagner les besoins croissants des collectivités territoriales. Pour ce qui est de l'endettement, le FEC observe au premier semestre une tendance haussière de son encours sur la période allant du 30 juin 2019 au 30 juin 2021. Il s'est en effet établi à 20,7 milliards de dirhams au premier semestre 2021 contre 15,9 milliards de dirhams à la même période de l'exercice 2019, soit une évolution annuelle moyenne de plus de 14% sur les deux dernières années. La structure de la dette par origine fait ressortir une prédominance du marché intérieur. Il capte en effet 95% de l'encours des emprunts aux six premiers mois de l'année 2021. Une situation qui s'explique principalement par le recours au marché financier local qui présente des conditions de financement et de liquidité intéressantes. En parallèle, on observe un accroissement de la part des emprunts extérieurs dans la dette globale du FEC, et ce suite à la mobilisation au cours de l'exercice 2019 de la totalité de la ligne de crédit de 100 millions d'euros contractée par le FEC auprès de l'AFD.