Le ministre de l'éducation nationale discute avec les syndicats «d'une feuille de route commune» Les partenaires sociaux dans le secteur de l'éducation reprennent langue. En effet, le ministre de l'éducation nationale, du préscolaire et des sports, Chakib Benmoussa, a reçu, mardi à Rabat, les syndicats les plus représentatifs pour des discussions sur l'élaboration «d'une feuille de route commune» sur les questions prioritaires se rapportant à la situation de l'enseignement public et aux revendications sociales. Cette première rencontre, qui intervient après une précédente prise de contact, inaugure une série de rencontres avec l'ensemble des syndicats disposant d'une représentation dans le secteur, dans le but de «parvenir à une feuille de route commune et réaliser l'objectif d'une renaissance éducative s'articulant autour de la qualité de l'enseignement et d'une gouvernance rationnelle», a souligné M. Benmoussa. Dans une déclaration à la presse, le ministre a assuré que les corps de l'enseignement et de l'éducation sont les principaux acteurs du secteur et, partant, il est tout à fait naturel d'engager le dialogue avec leurs représentants sur les conditions professionnelles et matérielles. Le dialogue régulier «va aider à dégager des réponses communes» aux problématiques posées et «contribuer à instaurer un climat de quiétude et sain afin d'atteindre les objectifs des réformes», a-t-il poursuivi. Les représentants des différents syndicats ont accueilli favorablement la volonté de dialogue affichée par le ministère de tutelle, espérant que la présente rencontre débouchera sur une méthodologie de dialogue et la détermination des mécanismes à même de garantir le succès de ces discussions. Ils ont souhaité une accélération de la cadence de règlement des dossiers sociaux en suspens et la mise au point d'instruments opérationnels pour concrétiser une réforme profonde du système d'éducation. Pour rappel, Chakib Benmoussa avait déjà rencontré, le vendredi 15 octobre 2021, les cinq principaux syndicats de l'enseignement. «Je suis là pour vous écouter». En s'adressant aux cinq syndicats d'enseignement les plus représentatifs, le ministre entend relancer le dialogue social avec le corps enseignant marocain. Une initiative salutaire surtout lorsqu'on sait que ce dialogue a connu un blocage.