Une étude a été menée pour connaître les préférences des consommateurs lors de l'acte d'achat Principale orientation dans ce contexte de crise, la préférence nationale est désormais un impératif de relance et ce dans tous les secteurs. Consommer local est de nos jours une priorité nationale. D'ailleurs tous les efforts convergent à promouvoir le «made in Morocco» et d'en faire un levier de performance économique. Face à cette dynamique, Imperium, acteur de traitement de Data, a interrogé les Marocains sur leur perception du «made in Morocco» ainsi que sur le degré de confiance vis-àvis de ce label. «Cette étude prend toute son importance dans le contexte actuel de sortie de crise sanitaire, de formation d'un nouveau gouvernement et de relance économique», apprend-on de l'équipe Imperium. Dans son ensemble, cette étude interroge les facteurs de préférence des Marocains lors de leur acte d'achat et d'implication dans la relance de l'économie en cette période de crise. Il est à retenir que cette étude a démontré le rôle que joue le «made in Morocco» en tant que vrai catalyseur qui peut assurer une dynamique majeure pour la relance de l'économie nationale au niveau du marché domestique. Ceci passe par la construction d'une image de marque et d'une crédibilité à l'égard du consommateur. L'étude a également démontré que les Marocains sont prêts par leurs habitudes et attachement à leur pays à consommer marocain et à encourager leur pays. Ainsi, le consommateur national est prédisposé à consommer «local» à condition que la marque arrive à appréhender l'équation basée sur les paramètres du prix, la qualité de la confiance. Autant d'éléments qui aboutissent à la construction d'un environnement convivial de consommation. Retour sur les principaux résultats de l'étude. Le «Nation branding» marque les esprits Le «Nation branding» est devenu ancré dans les habitudes d'achat des Marocains. Plus d'une personne sur deux parmi les participants à l'étude d'Imperium déclarent faire attention au label «Made in». 39% des répondants déclarent «implicitement» que cet acte fait partie de leurs habitudes d'achat. En établissant un classement des préférence pays, le Maroc arrive en troisième position ex aequo avec les Etats-Unis. Les deux pays décrochent dans ce sens un score de 31% au moment où la France arrive en tête du podium (51%) et l'Allemagne (38%). Le Made in Morocco gagne en confiance Pour ce qui est du «made in Morocco», les avis sondés par Imperium font état d'un fort degré de confiance vis-à-vis de ce label. Ceci a été manifesté par 72% de la population sondée, dont 28% se disent très confiants, notamment la classe moyenne âgée de 35 ans et plus. «La baisse de confiance est à corréler avec la tranche d'âge des jeunes, l'enquête ayant démontré que les 44% des sondés qui sont peu confiants sont précisément les Marocains de moins de 24 ans», apprendon d'Imperium. Et de préciser que «son enquête démontre avec force que le concept de label local constitue un levier très important à construire et à inculquer dans le «mindset» de cette cible à travers les médias et la communication». En termes de perception, il ressort que 5 Marocains sur 10 de la population interrogée font attention au label «made in Morocco» lors de leurs achats des produits habituels. Notons que 2 à 3 Marocains sur 10 le font plus à beaucoup plus (12%). Un intérêt beaucoup plus déterminant chez les femmes. Il est également utile de souligner que 76% des personnes interrogées adhèrent au fait que «consommer marocain» aidera à la relance de l'économie nationale. Se référant à Imperium, cette population est composée «surtout» des classes DE et E et appartenant à la tranche d'âge 25-44 ans. De l'optimisme dans l'air A noter que l'étude d'Imperium réalisé du 25 février au 6 mars 2021 s'est également intéressée aux tendances de l'indice de confiance avant et durant la campagne de vaccination. Il ressort que la campagne de vaccination a eu un impact très positif auprès des personnes interrogées. «Si le sentiment que la situation économique se portera mieux qu'avant concerne 54% des sondés, juste avant la campagne de vaccination, l'indice de confiance a grimpé de 6 points, de 54% à 60% après les 5 mois de l'opération de vaccination».