En 160 pages, elle compile une quinzaine de nouvelles intitulées «Un geste», «Lalla Mimouna», «Les vieux ne rêvent pas», «sept vagues», «Condoléances», «L'isolement de Ludwig Deutsch», «Les ailes des hiboux», «Lorsque les mouettes sourient», «Tous les fantômes du monde», «Sereine», «Le Petit Covid», «Abou Hayan Attaouhidi m'a rendu visite», «Un arbre nu» et «Vaccin». La pandémie inspire toujours les auteurs marocains. L'écrivaine Latifa Labsir vient d'y consacrer son nouveau recueil de nouvelles intitulé «Le petit Covid». Cette publication, éditée par le centre culturel du livre à Beyrouth, a, comme le précise l'auteure, la particularité de «méditer sur la pandémie avec stupéfaction». En détail, elle détecte cette épidémie devenue un «cas» quotidien «prédominant la vie des individus». Comme elle l'entérine, les comportements ont changé et divergé. Entre personnes effrayées du Coronavirus et d'autres qui le mettent en doute et le prennent pour un mensonge, les avis sont divisés. «Dans tout cela, Covid intervient entre la réalité et l'imaginaire pour poser de grandes questions sur l'être-humain, la santé et la vie dans toutes ses formes outre la propagation de la pandémie de par le monde et les idées qui émergent constamment à l'échelle planétaire», précise Latifa Labsir à propos de son œuvre. – En 160 pages, elle compile une quinzaine de nouvelles intitulées «Un geste», «Lalla Mimouna», «Les vieux ne rêvent pas», «sept vagues», «Condoléances», «L'isolement de Ludwig Deutsch» (ndlr. artiste-peintre orientaliste autrichien naturalisé français), «Les ailes des hiboux», «Lorsque les mouettes sourient», «Tous les fantômes du monde», «Sereine», «Le Petit Covid», «Abou Hayan Attaouhidi m'a rendu visite», «Un arbre nu» et «Vaccin». Et ce n'est pas tout ! Le livre comprend une nouvelle tirant son appellation de la mention coranique : «Et quand vous aviez tué un homme et que chacun de vous cherchait à se disculper». (72ème verset du Sourate La vache). Outre cette nouvelle œuvre, l'écrivaine a déjà publié d'autres. Il s'agit notamment des nouvelles «Un simple désir», «Tresses», «J'ai peur de...», «Etreinte», «Il se passe dans cette chambre» et «Des récits de femmes au goût d'orange amère». En essais, elle a publié «Le sexe ambigu, autobiographie féminine» dans lequel elle a étudié des biographies de femmes arabes outre d'autres œuvres dont «La vie simule la créativité» et «Ludwig Deutsch». De surcroît, elle publie la chronique «Littérature et pensée» sur les colonnes de la version arabophone du magazine Femmes du Maroc. Pour rappel, Latifa Labsir est également professeure à la Faculté des lettres et des sciences humaines de Ben Msik relevant de l'Université Hassan II à Casablanca.