«Quelle formation professionnelle optimale pour lutter contre la pauvreté», tel est le thème de l'atelier régional dont les travaux se sont ouverts lundi à Rabat. Initié par l'Office de la formation professionnelle et de la promotion du travail (OFPPT) en partenariat avec les représentations de l'Organisation islamique pour l'éducation, les sciences et la culture (ISESCO) et de l'UNESCO à Rabat, cet atelier vise à échanger les expériences entre les pays de cette région dans le domaine de la formation professionnelle. Intervenant lors de la séance d'ouverture de cet atelier marqué par la participation du Maroc, de la Tunisie, de la Mauritanie, de l'Algérie, de Libye, le directeur général de l'OFPPT, Larbi Bencheikh, a appelé à asseoir de nouvelles politiques se basant sur des programmes, des méthodologies et des outils à même d'aider les décideurs à dépasser les lacunes des politiques adoptées depuis les années 60 et jusqu'aux années 90. M. Bencheikh a rappelé que ces politiques se sont basées sur le concept du développement dans sa dimension purement économique sans pour autant prendre en considération l'élément humain qui est le véritable moteur de tout programme de développement. Il a précisé que le défi actuel imposé au Maroc est d'atteindre le nombre de 400.000 bénéficiaires des formations dans les centres de l'OFPPT d'ici 2007 toute branches confondues, réitérant l'engagement de l'Office à mettre en place des programmes au profit des établissements pénitentiaires, du monde rural et des personnes aux besoins spécifiques par la création de nouveaux centres et le renforcement des unités de formation mobiles. Pour sa part, le directeur du cabinet du directeur général de l'ISESCO, Ahmed Saïd Ould Bah, a indiqué que cet atelier est un pas essentiel pour échanger les expériences entre les pays de la région, émettant l'espoir de mettre en place des mécanismes qui permettraient d'absorber le chômage par la formation.