Lors d'une rencontre à Rabat M. Yasuhiro Okada, expert japonais dans le domaine du transport et de la circulation routière, a présenté son rapport sur la sécurité routière dans cette ville. L'amélioration de la sécurité routière dans la ville de Rabat demeure tributaire du renforcement des infrastructures routières, notamment la signalisation et la sécurité, a souligné M. Yasuhiro Okada, expert japonais dans le domaine du transport et de la circulation routière. Quelque 75% des feux de signalisation pour piétons à l'Agdal et au centre-ville de la capitale sont hors d'usage, a précisé M. Okada qui a présenté, vendredi, un rapport qu'il a réalisé sur la prévention routière dans la ville de Rabat. Quatre activités principales visant l'amélioration de la sécurité routière ont été menées ces 12 derniers mois et ont des retombées positives sur la circulation au Maroc, a souligné l'expert affecté par l'Agence japonaise de coopération internationale au Maroc (JICA) auprès du Comité national de prévention des accidents de circulation (CNPAC). Il a cité, entre autres, les campagnes nationales de sensibilisation des usagers de la route lancées par le CNPAC, l'amélioration de la circulation au niveau des ronds-points de la ville, le renforcement du contrôle de l'excès de vitesse par les équipements radars et l'entrée en vigueur du port obligatoire de la ceinture de sécurité. Il a, cependant, relevé que plusieurs autres problèmes de sécurité routière persistent encore et nécessitent une intervention urgente. Il s agit selon l expert de la JICA, du non-respect des règles de la circulation par les piétons, l'insuffisance des équipements de sécurité et d'infrastructures, la complication des intersections et des ronds-points plus étendus que la norme tant pour les piétons que pour les conducteurs étrangers. Il a souligné la nécessité de renforcer les feux de signalisation et de veiller à leur bonne marche, d'installer des passages surélevés ou ponts pour piétons sur des voies larges et de fort trafic et de séparer les trafics en créant notamment des pistes pour les deux roues. Cette rencontre est organisée par le Comité national de prévention des accidents de la circulation et l'Agence japonaise de coopération internationale (JICA).