Une convention dans le domaine de la paléontologie vient d'être signée entre le Maroc et la France. L'objectif est de renforcer les recherches sur les vertébrés fossiles des gisements de phosphates du Maroc. Le Maroc et la France ont signé, mercredi à Paris, une convention de coopération dans le domaine paléontologique des vertébrés fossiles des bassins-phosphates marocains, visant à donner une nouvelle dimension à la collaboration entre les deux pays sur le plan scientifique et muséologique. Cette convention a été signée, côté français par le directeur général du Muséum national d'histoire naturelle (MNHN) Bertrand-Pierre Galey, et du côté marocain par le directeur général de l'Office chérifien des phosphates (OCP), Mourad Chérif, ainsi que par des représentants du ministère de l'Energie et des Mines et les présidents des universités d'El Jadida et de Marrakech. "L'importance de cette convention est capitale dans la mesure où elle recèle tous les ingrédients d'un riche et long partenariat franco-marocain scientifique et muséologique", soulignent les responsables du MNHN pour qui ce partenariat donnera une nouvelle dimension à la collaboration franco-marocaine, d'une part sur le plan scientifique avec les recherches sur les vertébrés fossiles des gisements de phosphates du Maroc, et d'autre part, sur l'aspect muséologique, avec l'important projet d'un musée paléontologique de l'OCP à Khouribga. Selon un document distribué à la presse, les gisements à phosphates du Maroc (bassins des Oulad Abdoun et des Gamtour), outre leur grand intérêt économique, "recèlent l'une des plus riches faunes de vertébrés marins fossiles connues à la fin du Crétacé et au début du Tertiaire".