Les responsables du "polisario" mènent une campagne enragée pour l'identification des personnes et des milieux auxquels le médias marocains se réfèrent dans leurs informations sur la situation prévalant dans les camps de Tindouf, au sud algérien, et sur les exactions qui y sont commises, rapportent des sources sûres. En désarroi, les dirigeants du "polisario", qui vivent dans un état d'hystérie, ont interpellé et interrogé de nombreuses personnes dans une tentative d'identifier les milieux à l'origine de ces "fuites", ce qui a attisé la colère et la consternation des habitants de ces camps qui se sont élevés contre le harcèlement dont ils sont l'objet, réclamant à nouveau la levée du siège dont ils sont assujettis ainsi que leurs familles et le droit de regagner la mère-patrie, le Maroc. Dans une vaine tentative d'amener les habitants des camps à se complaire dans la passivité et à se soumettre à leurs caprices, et afin de les dissuader d'informer l'extérieur de ce qui se déroule à l'intérieur de ces camps, les dirigeants du "polisario" ont argué, lors de rencontres tenues jeudi soir avec certains jeunes protestataires, que la campagne menée par la presse marocaine contre les responsables des séparatistes sur la base des éléments d'informations qui lui parviennent de l'intérieur est "une campagne fallacieuse et sans portée particulièrement dans ces circonstances marquées par des négociations secrètes", sans pour autant donner d'indications sur les parties qui y participent. L'annonce par les dirigeants du "polisario" devant les jeunes des camps du déroulement de "négociations secrètes" a été accueillie par un tollé de protestation et d'indignation de l'assistance qui n'a pas caché son étonnement à ce sujet, en insistant sur "la nécessité d'être informés" de ce qui se trame car il y va de leur devenir, indiquent les mêmes sources. Les jeunes protestataires ont demandé à leurs interlocuteurs de dévoiler "la nature de ces négociations et les parties avec qui elles sont menées", accusant les dirigeants du "polisario" de "dissimuler plusieurs choses". Malgré les tentatives d'apaisement de la part de certains responsables du +polisario+, les jeunes des camps présents à ces rencontres ont rejeté toutes les justifications avancées par leurs interlocuteurs considérant que ces négociations secrètes "ne les concernent ni de près ni de loin", soulignent les mêmes sources. Ils ont accusé les responsables du "polisario" de monnayer le destin des habitants et de les exploiter au service de leurs vils desseins affirmant à l'adresse de leurs interlocuteurs: " Nous ne vous reconnaissons pas car tout simplement vous ne nous représentez pas, comme nous ne reconnaissons pas ces négociations ni les résultats qui en découleront du moment que vous y êtes partie".