«Un bouton noir pour tuer le printemps». La métaphore est choisie par le poète marocain Mohamed Belmou pour son nouveau recueil qu'il vient de publier chez les éditions «Mokarabat» (Approches). Une œuvre publiée dans le cadre du printemps culturel organisé par cette structure sur un mois pour s'étaler jusqu'au 21 mars. Ainsi, ce recueil dont la couverture est conçue par la jeune artiste-peintre Hiba, qui n'est autre que la fille du poète, constitue la dix-huitième publication de cette maison dans le cadre de ce mois intitulé « 30 jours de créativité». Selon le poète, son œuvre comprend «deux nouveaux poèmes». Il s'agit, comme il le détaille, de «Wahdaha Ennawafid » (Seules les fenêtres) et un autre poème portant le même intitulé que le recueil. De surcroît, d'autres poèmes sont sélectionnés parmi les précédentes œuvres de l'auteur. Outre ce recueil, la même structure a édité, au cours de son printemps culturel, d'autres œuvres pour différents poètes marocains et arabes. A lui seul, Mohamed Belmou compte à son actif plusieurs œuvres. Son premier recueil appelé « Sawt Attourab» (Le son de l'argile) est édité en 2001 chez l'union des écrivains du Maroc. En 2007, il a conçu avec le poète Abdelati Jamil le recueil «Hamakat Essalamoun» (Les conneries du saumon). Aussi, la première édition du recueil «Ramad El Yakin» (Cendres de la certitude) de Mohamed Belmou a été éditée en 2013 par le ministère de la culture pour être suivie d'une deuxième en 2017. Dans la même année, il a co-écrit avec le scénariste Abdelilah Benheddar la pièce de théâtre «Himarou raghma anfih» (Un âne malgré lui) publiée chez la maison d'édition Bouregreg. En 2020, il a sorti «Taânat fi sadri El Hawae» (Des coups en l'air) chez l'Association de la pensée des arts plastiques. Bientôt, il sortira, en langue arabe, «5 jours en Palestine occupée» en littérature de voyage chez «Mokarabat». Outre ses œuvres, le poète est également militant associatif et directeur du fameux FetsiBaz. Il publie aussi des articles sur plusieurs médias ; d'ailleurs il a obtenu un diplôme en rédaction journalistique dans l'université City à Londres. Il était également journaliste de la presse écrite pendant 15 ans. Comme il a décroché le Prix Aicha Mekki pour les correspondances judiciaires. Pour rappel, son nouveau recueil sera présenté par «Mokarabat» aux côtés des autres publications de ces éditions lors du 8ème forum arabe prévu dans la troisième semaine du mois courant.