Les 52 conventions d'investissement portent sur un montant global de 4,2 MMDH. Elles permettront de générer 12.583 emplois. Ces projets représentent à terme un chiffre d'affaires total additionnel de 10,4 MMDH. Les efforts vers la substitution de 32 milliards de dirhams d'importation se poursuivent. Pas plus tard que lundi, une cinquantaine de conventions ont été signées portant sur des investissements répartis sur 9 régions avec un potentiel de substitution à l'import de 7,3 milliards de dirhams. «Ces nouveaux investissements sont le fruit de la banque de projets qui s'inscrit dans les priorités du Plan de relance industrielle mis en œuvre, conformément aux Hautes instructions de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, pour soutenir les secteurs productifs en renforçant leur capacité à investir et à créer de l'emploi», relève-t-on de Moulay Hafid Elalamy, ministre de l'industrie, du commerce et de l'économie verte et numérique. Le ministre indique par ailleurs que ce deuxième lot de projets d'investissements témoigne de l'engouement que connaît la banque de projets et atteste de son rôle important en tant que levier d'accélération de l'investissement industriel, du développement de la fabrication locale et de la promotion de l'entrepreneuriat. En analysant les projets par secteur, la part belle revient au textile. Sur les 52 conventions signées, 14 relèvent de ce secteur. Les projets prévus dans ce sens portent sur la fabrication de matelas et accessoires de sommeil, de tissu non tissé laminé, le tissage à jet d'eau et la confection d'articles à base de grosse maille et maille fine. Le secteur chimie-parachimie arrive en deuxième position avec 11 conventions signées dans les différentes filières du secteur, en l'occurrence la pharmacie, la chimie organique et la plasturgie. Il est question de fabriquer des médicaments génériques et bio-similaires, de produits cosmétiques, d'huiles essentielles, de détergents et de revêtement plastique. De même 7 conventions ont été signées dans l'industrie mécanique et métallurgique. Elles portent sur la construction d'un complexe métallurgique pour les aciers spéciaux et d'unités industrielles opérant, entre autres, dans la production des extincteurs, de candélabres cylindro-coniques d'éclairage public et urbain et le recyclage des déchets de cuivre et transformation en grenailles de cuivre de différentes qualités. Il a également été procédé à la signature de 6 conventions dans le secteur de la plasturgie. La finalité étant de créer des unités industrielles, notamment dans le recyclage et la production d'articles ménagers en plastique et de tuyaux en PVC et polyéthylène, ainsi que la fabrication de capsules pour les bouteilles de gaz et les pots de jardin et de conteneurs pour déchets médicaux. Pour ce qui est de l'agroalimentaire, les 6 conventions conclues portent sur la création d'usines de transformation, de traitement et de valorisation du poisson et de fabrication et mise en valeur des noix de cajou et des amandes. Il est également question de mettre en place une unité intégrée semi-automatique pour la production de couscous, ainsi que sur l'extension et l'aménagement de deux autres de décorticage, de surgélation et de transformation des crevettes et de fabrication de chocolat et confiseries. On recense également 5 conventions relevant du secteur de l'industrie des matériaux de construction. Elles visent la construction et l'équipement d'une unité de fabrication des éléments préfabriqués à base de béton en presse vibrante et la réalisation de projets portant sur le préfabriqué et la valorisation du marbre. Aussi 3 autres conventions ont été signées dans l'industrie du bois, l'électroménager et électronique et le naval visant la construction et réparation navale ainsi que la production de contreplaqués et de panneaux en bois latté et de réfrigérateurs. Il est à noter que les 52 conventions d'investissement portent sur un montant global de 4,2 milliards de dirhams. Elles permettront de générer 12.583 emplois. Ces projets représentent à terme un chiffre d'affaires total additionnel de 10,4 milliards de dirhams. A ce jour, la cellule, «War-room», mise en place par le ministère pour accompagner les porteurs de projets, a retenu 357 projets répartis en 10 secteurs et représentant un potentiel de 21 milliards de dirhams permettant de substituer 62% des 34 milliards de dirhams identifiés à l'import.