Les accusations de l'organisation Amnesty International (AI) sur les violations par les USA des droits de l'homme aux prisons de Guantanamo à Cuba et ailleurs sont "ridicules et non basées sur des faits" a indiqué, mercredi, le porte-parole de la Maison Blanche, Scott Mclellan, en réaction aux critiques du rapport 2005 d'AI sur la situation des droits humains dans le monde. Amnesty International, qui a présenté mercredi son rapport 2005 au cours d'une conférence de presse à Washington, a épinglé les USA en matière de violation des droits de l'homme, invitant "les gouvernements étrangers à se conformer aux obligations de la loi internationale en menant des enquêtes sur des responsables américains impliqués dans le développement et l'exécution des techniques d'interrogatoire conduisant à la torture et au traitement cruel, inhumain et dégradant". "Les USA montrent le chemin pour la protection des droits de l'homme et la promotion de la dignité humaine", a rétorqué le responsable américain, citant les opérations militaires américaines pour chasser les régimes oppresseurs en Irak et Afghanistan. "Nous avons oeuvré pour promouvoir la liberté et la démocratie dans le monde, ainsi des peuples sont gouvernés conformément à la loi, les droits des minorités sont protégés, les droits des femmes ont progressé, les femmes peuvent participer intégralement aux affaires de la société", a-t-il ajouté, soutenant que les USA devancent tous les pays du monde en matière de fourniture des ressources pour la lutte contre le HIV/Sida. Il a toutefois reconnu que "des incidents de mauvais traitements aux établissements de détention ont terni l'image des USA à l'étranger", en allusion aux sévices subis par des détenus irakiens à la prison d'Abou Ghraib. A ce propos, il a signalé que l'administration Bush a pris des actions de "façon éminemment publique" pour arrêter les responsables des mauvais traitements et "pris des mesures pour empêcher que de tels comportements abusifs ne se reproduisent, chose qui démontre notre engagement pour les droits humains et la dignité humaine", a-t-il indiqué.