«Aujourd'hui nous recevons trois éducations différentes ou contraires: celles de nos pères, celles de nos maîtres, celle du monde. Ce qu'on nous dit dans la dernière renverse toutes les idées des premières». Charles de Montesquieu Qui a eu cette idée folle d'inventer l'école ? On aurait tendance à attribuer l'enseignement en institution scolaire ou même universitaire à Charlemagne puis à Ferry, mais la réalité est autre, car dès l'antiquité et l'Egypte ancienne l'école a existé, pour un apprentissage premier de l'écriture et de la lecture. La consonance de groupes d'apprentissage a érigé les piliers de la connaissance à travers le partage de connaissances et l'amélioration des acquis pour une élévation. S'élever pour élever les autres. L'école pour concevoir, inventer, améliorer les connaissances partagées par le maître. La relation maître/élève est ses origines implique un transfert du savoir enseigner mais surtout la relation ; où le rôle du maître est de permettre l'élévation. Soit «amener un être vivant à son plein développement» si on revient à l'étymologie première du mot «élève». Etre «élève» relevait du privilège d'être enseigné d'un art. Quand on parle d'art, on parle également d'apprentissage de la pensée, de la réflexion, de la capitalisation du savoir... L'élève disciple devenant lui-même instrument d'apprentissage et apportant sa pierre à l'édifice de la connaissance humaine. Mais alors si l'institution et ses maîtres se dédommagent des élèves, peut-on encore parler d'enseignement ? Alors définition simplette : le maître est garant de la sécurité émotionnelle et permet cette élévation au sein d'une communauté pensante pour une implication certaine d'un individu accompli au sein de sa société. Nos enfants sont avides de connaissance. Nos enfants sont avides d'apprendre. Nos enfants sont avides de maître. Nos maître sont avides de maîtrise. La maîtrise passe par la sécurité émotionnelle des enseignants et des institutions. La sécurité émotionnelle de notre communauté passe par la maîtrise émotionnelle. Il est évident que regarder dans les yeux de la mère vacillante est on ne peut plus angoissant. Seul un maître est dans l'acceptation de ses erreurs pour améliorer, sauver, construire, apprendre, avancer, mais si le maître gouvernant est dans le déni de l'erreur pourtant humaine, que faire ? Avons-nous le temps pour une thérapie gouvernementale ? Les vagues s'échelonnent devant l'irresponsabilité civique sanitaire de disciples sans maîtres. Si le maître ne sait pas marcher, comment le disciple pourrait apprendre à marcher. Si la voie est introuvable pour le maître, comment le disciple pourrait la suivre ? Tout parcours initiatique débute par une voie claire en vue d'un accomplissement et passe par un dialogue salvateur. Les 30% d'analphabètes saupoudrés des 80% d'irresponsables conscients et inconscients. Car l'humain devant tout conflit désagréable inattendu n'a d'autres choix que le déni, le clivage et le refoulement spontanés ; ou l'acceptation, l'intégration et l'adaptation beaucoup plus fastidieux. Pour la maîtrise du problème Covid, il aurait fallu un cheminement consciencieux vers une maturité d'adaptation à la réalité de la vie covidienne. Comment ? Par la sensibilisation et la prévention. Il y a longtemps avec l'école de l'absorption passive que l'élévation a été troquée pour l'éducation. Mais même l'éducation simplette préventive propagandiste a été écartée par déni d'une réalité de changement de paradigme de vie, sur Terre en tout cas. Peut-on parler d'irresponsabilité consciente ? Et de qui ? Nos enfants attendent le 7ème jour pour une nouvelle voie. Quelle ironie ! Le chiffre 7. Le 7 septembre signe l'avenir de l'humanoïde. L'humain étant aujourd'hui obsolète. Trop de chair et de sang. Trop d'émotions. Trop d'attentes. Trop de trop. Donc construisons l'humanoïde de demain. Chers parents ! On vous offre : Soit option 1/ «Un enfant en classe à distance, devant un écran, désocialisé, associalisé, esseulé de sa communauté et virtualisé» avec les retombées addictives, anxieuses, dépressives et j'en passe. Soit option 2/ «Un enfant scaphandrier autiste malgré lui gardant ses distances en classe et responsable de lui-même s'il tombe malade, et vous avec !» avec les mêmes retombées psychogènes dés intégratives. Entre la peste et le cholera, mon cœur balance. Nos enfants peinent et nous avec. Un jour sur deux ou trois jours/huit. On ne sait plus compter. On se perd. Les objectifs sociabilisants sont loin d'être de mise et l'apprentissage sous stress n'a jamais porté ses fruits. Nous n'avons jamais vu autant d'enfants angoissés qui se ruent en consultation. Quel futur pour nos enfants ? La question est posée. Je