Il se hisse au 72ème rang sur 181 pays L'organisation internationale de défense des droits de l'enfant «Kids Rights» a publié son dernier rapport annuel «KidsRights Index 2020». Sur les 181 pays ayant ratifié la convention de l'Organisation des Nations Unies relative aux droits de l'enfant, le Maroc est classé cette année à la 72e place avec un score global de 0,767. Le Royaume a ainsi gagné 3 places par comparaison à l'année 2019 où il occupait la 75ème position. Afin d'évaluer le positionnement de chaque pays, l'indice KidsRights évalue plusieurs paramètres, a savoir le droit à la vie, le droit à la santé, le droit à l'éducation, le droit à la protection et le droit à un environnement convenable pour les enfants. Dans ce nouvel indice, le Maroc a obtenu un score de 0,898 pour le droit des enfants à la santé, ce qui le place au 88ème rang mondial. Pour ce qui est du droit à la vie, le Royaume occupe la 82ème position avec un score de 0,837. Il est à la 99ème place pour le droit à l'éducation avec un score de 0,674 et 68e pour le droit à la protection avec un score de 0,914. En revanche, le Maroc se place dans l'avant-dernière catégorie concernant l'environnement propice aux droits des enfants avec un score de 0,571. Au niveau de la région Moyen-Orient et Afrique du Nord, le Maroc maintient sa position dans le top 10. Il arrive derrière la Tunisie (17e place mondiale), l'Egypte (21e), le Qatar (41e), le Liban (49e), Bahreïn (58e), la Jordanie (62e) et l'Algérie (71e). Dans le Maghreb, le Maroc est troisième, devant la Libye (83e) et la Mauritanie (140e). Le Maroc figure aussi à la 6e place en Afrique, derrière la Tunisie, l'Egypte, l'île Maurice, le Cap-Vert et l'Algérie. Au niveau mondial, l'Islande arrive en tête de ce classement annuel, suivie de la Suisse et de la Finlande. Le Tchad, l'Afghanistan et la Sierra Leone se placent en dernière position dans ce classement. Dans son rapport, l'ONG internationale révèle que les droits des enfants à travers le monde sont «gravement affectés» par la crise due au nouveau coronavirus. «Cette crise fait reculer des années de progrès réalisés en matière de bien-être des enfants», signale le rapport. La fermeture des écoles a notamment rendu les jeunes «très vulnérables» au travail et au mariage des enfants, met en garde l'organisation. Selon les auteurs du rapport, accorder une attention particulière aux droits des enfants est «par conséquent plus nécessaire que jamais».