Les Agences des Nations Unies et la Banque mondiale publient de nouvelles lignes directrices L'Organisation des Nations Unies pour l'éducation, la science et la culture (UNESCO), le Fonds des Nations Unies pour l'enfance (UNICEF), le Programme alimentaire mondial (PAM) et la Banque mondiale ont rendu publiques de nouvelles lignes directrices sur la réouverture en toute sécurité des établissements scolaires. Ces lignes directrices avertissent que les fermetures généralisées d'établissements scolaires en réponse à la pandémie de Covid-19 présentent un risque sans précédent pour l'éducation et le bien-être des enfants, en particulier pour les enfants les plus marginalisés qui dépendent de l'école pour leur instruction, leur santé, leur sécurité et leur nutrition. Elles offrent des conseils pratiques aux autorités nationales et locales sur la manière d'assurer la sécurité des enfants lorsqu'ils retournent à l'école. «Alors que de nombreux élèves prennent du retard dans leur apprentissage en raison de la fermeture prolongée des écoles, la décision, loin d'être simple, de savoir quand et comment rouvrir les écoles devrait être une priorité», a déclaré Audrey Azoulay, directrice générale de l'Unesco. Il faut dire que ces lignes directrices fournissent des orientations générales aux gouvernements et aux partenaires afin de faciliter la réouverture des écoles pour les élèves, les enseignants et les familles. Dans ce sens, les lignes directrices comprennent en premier lieu la réforme des politiques. «Les implications politiques concernent toutes les dimensions des lignes directrices, y compris des politiques claires pour l'ouverture et la fermeture des écoles en cas d'urgence sanitaire, les réformes nécessaires pour étendre l'accès équitable aux enfants marginalisés et non scolarisés ainsi que pour renforcer et normaliser les pratiques d'apprentissage à distance», peut-on lire sur la note. Les présentes lignes abordent les besoins de financement. «Répondre à l'impact du Covid-19 sur l'éducation et investir dans le renforcement des systèmes éducatifs pour la reprise et la résilience», indique la même source. Les lignes directrice incluent également la sécurité des opérations. Cela veut dire qu'il faut assurer des conditions qui réduisent la transmission des maladies, protègent les services et fournitures essentiels et favorisent un comportement sain. Cela comprend l'accès au savon et à de l'eau pure pour le lavage des mains, des procédures sur les cas où le personnel ou les élèves ne se sentent pas bien, des protocoles sur la distanciation sociale et de bonnes pratiques d'hygiène. Les présentes recommandations invitent les gouvernements à assurer l'apprentissage compensatoire. «Il faut mettre l'accent sur les pratiques qui compensent le temps d'instruction perdu, renforcer la pédagogie et s'appuyer sur des modèles d'apprentissage hybrides tels que l'intégration d'approches dans l'enseignement à distance. Cela doit inclure des connaissances sur la transmission et la prévention des maladies». Les pouvoirs publics sont invités à mettre l'accent sur le bien-être des élèves et renforcer la protection des enfants grâce à des mécanismes d'orientation améliorés et à la fourniture de services scolaires essentiels, notamment les soins de santé et l'alimentation scolaire. De plus, ils sont appelés à adapter les politiques et pratiques d'ouverture des écoles afin d'élargir l'accès aux groupes marginalisés, tels que les enfants non scolarisés, les enfants déplacés et migrants et les minorités. Enfin, les gouvernements doivent diversifier les communications et les actions de sensibilisation essentielles en les rendant disponibles dans les langues pertinentes et dans des formats accessibles.