Le Maroc a pris part aux travaux de la troisième réunion du Forum Mondial sur la lutte contre la corruption et la promotion de l'intégrité. Cette réunion s'est tenue à Séoul les 29 et 30 mai 2003. Conduite par Abderazzak El Mossadeq, Ministre des Affaires Economiques, des Affaires Générales et de la Mise à Niveau de l'Economie, une importante délégation représentant le département de la Justice, l'Administration des Douanes et Transparency Maroc, a représenté le Maroc aux travaux de la troisième réunion du Forum Mondial sur la lutte contre la corruption et la promotion de l'intégrité. Cette réunion s'est tenue à Séoul les 29 et 30 mai 2003. Cette troisième édition fut l'occasion pour les représentants politiques et associatifs de plus de 140 pays de se pencher sur l'analyse du phénomène de la corruption et des crimes connexes comme le crime organisé et le blanchissement d'argent sale. À cette occasion, les meilleures pratiques actuelles et potentielles permettant, aussi bien au niveau de chaque pays qu'au niveau régional ou international, de lutter contre ce fléau nuisible à la démocratie, l'économie te à la société, ont été examinés. L'intervention d'El Mossadaq, lors de la table ronde ministérielle consacrée à la transparence et à l'intégrité, a été axée sur le caractère insidieux du phénomène de la corruption qui impose l'adoption de moyens de lutte adaptés, basés essentiellement sur la prévention et l'éradication des causes qui le génère. «Tout en étant permanente et mobilisatrice, la lutte contre la corruption doit être fondée sur l'efficacité et sur la rentabilité économique et viser le bien-être pour la collectivité » avait rappelé le Ministre. En insistant sur la démarche préventive, la sanction de la corruption par les instruments légaux nationaux ou internationaux est incontournable, estime El Mossadaq, pour gérer un phénomène de nature et de conséquences criminelles. Néanmoins, pour que la sanction soit elle-même efficace et juste, il est indispensable que des critères précis de responsabilisation et de remise des comptes soient clairement établis dans le cadre du processus de gestion des secteurs public et privé ainsi que dans la gestion des relations économiques internationales. Le ministre a enfin déclaré que la délégation marocaine approuve la proposition faite dans le projet de déclaration finale relative à la création d'un réseau international pour lutter contre la corruption.