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Événement : L'impressionnante toile d'araignée
Publié dans Aujourd'hui le Maroc le 06 - 06 - 2003

Le soir même des attentats de Casablanca, la police a pris en main l'enquête pour déterminer les auteurs de ces actes effroyables.
Il n'a fallu que quelques heures pour que les membres du le réseau terroriste commencent à tomber dans les filets des enquêteurs. La piste de la Salafya Jihadia a été rapidement connue avec son vivier de Sidi Moumen mais aussi ses ramifications à travers plusieurs villes du Royaume. Depuis, chaque jour apporte son lot d'arrestations, de rebondissements et de ramifications de plus en plus liées à l'International terrorisme. Toutes les péripéties de l'enquête sont relatées avec transparence par le procureur général du Roi de Casablanca. Lequel est bien relayé par les médias audiovisuels et écrits qui donnent quotidiennement les derniers résultats de l'enquête ou des enquêtes de cette toile d'araignée terroriste. Mieux encore. Les photos des suspects recherchés sont reproduites par les journaux et les deux chaînes de télévision. Mais autant la transparence est de mise, autant le public et les médias ont du mal à cerner cette affaire qui devient de plus en plus enchevêtrée. Il serait malin qui, aujourd'hui, est capable de remonter les fils de l'enquête depuis le début pour pouvoir mettre un nom sur le véritable cerveau de cette organisation, sur l'origine et la fabrication des bombes et sur ses commanditaires extérieurs. Il est certain que les secrets de l'enquête cachent des vérités encore inconnues, mais il est tout aussi certain que même la police et le juge d'instruction ne sont pas arrivés à rassembler tout le puzzle de cette nébuleuse terroriste. Tout ce que l'on sait aujourd'hui, c'est que le complot est d'une telle envergure qu'il dépasse les quelques illuminés-suicidaires du quartier Sidi Moumen, voire les facultés de leurs chefs directs. Il est toutefois évident que si la vigilance a été maintenue et renforcée depuis le déclenchement de l'affaire Youssef Fikri et toute sa bande l'année dernière, on aurait, peut-être, pu éviter les massacres de ce jour noir du 16 mai 2003. Car au fur et à mesure que l'enquête avance , les faits et les aveux des uns et des autres convergent tous vers Fikri et compagnie pour se répandre vers d'autres villes comme Fès et Tanger. Il s'est avéré ainsi que le prêcheur satanique, Mohamed Fizazi se déplaçait régulièrement de Tanger vers Casablanca pour faire le tour du quartier Sidi Moumen. D'ailleurs, la bande à Damir l'a souvent évoqué dans les PV de la police autant que leurs maîtres Abou Hafs , Kettani et les autres. Et c'est à Fès où résidait et prêchait Abou hafs que le cerveau présumé des attentats de Casablanca, le dénommé Moul Sebbat a été arrêté avant son décès. C'est aussi à Tanger où sévissait Fizazi, que le français du nom de Robert prénommé Pierre Antoine alias Abou Abderrahmane résidait et préparait son coup. Né en 1972 dans la région de Saint Etienne( Loire) où il a vécu à la Ricamarie, Richard Robert se serait converti à l'islam en 1990 à son retour d'un voyage en Turquie. Depuis, il a commencé à fréquenter des mosquées dans sa région natale où une majorité de Marocains et d'Algériens faisaient la prêche. Le français impliqué dans les attentats de Casablanca aurait beaucoup voyagé notamment en Afghanistan. Passage obligé du fondamentalisme politique qui se convertit inéluctablement en extrémisme et en violence. C'est dire que la piste de Sidi Moumen ne s'arrête pas aux contours d'un bidonville de Casablanca mais s'étend jusqu'au l'International terrorisme de Ben Laden et
compagnie. Mohamed Dami et Bouchaib Mghader, n'ont-ils pas avoué l'année dernière qu'ils se rencontraient dans la maison de l'avocat Ahmed Filali Azmir aujourd'hui arrêté ? Ce dernier qui récuse toutes les accusations admet quand même que son gendre Abdelhafid Dib se réunissait souvent chez lui en compagnie de plusieurs personnes. On y trouvait des Marocains résidant en ...Suède Mais aussi des Algériens de la mouvance islamiste du GIA tels Abou Youssef, Abou Bilal Azzeddine Abou kaâqaâ Al Jazairi. La bande à Damir constituait un soutien financier à la mouvance algérienne qui puisait ses ressources dans les butins ramassées dans les vols et les agressions. La piste algérienne n'est pas loin aussi surtout lorsqu'on sait que les Damir et compagnie projetaient de construire une villa dans la région de Zenata pour abriter les islamistes algériens. Ne pas y voir une implantation locale avec l'importation des explosifs et du savoir-faire militaires de la GIA, relève du degré le plus élevé de la stupidité. Autant dire que la toile d'araignée est aussi géante que complexe.


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