Basket-Coupe du Trône. Ce week-end dans la salle Abdellah Ibn Yacine de Rabat, l'ASS affrontera le TSC dans une finale historique. L'ambition des Slaouis et l'expérience des Tihadis offrent un plateau de choix pour le score final. Traditionnellement, les matches de finale, qu'ils soient gagnés ou perdus, sont toujours difficiles et indécis. Celui-ci risque de ne pas faire exception à la règle. Les joueurs qui peuvent faire la différence par leurs tirs meurtriers sont du côté de l'ASS : Mustapha Didouch (1m96), Fabrice Serge (1m88), Noureddine Belkaïd (1m91). Du côté du TSC, on retiendra Zakaria Mesbahi (1m90), Jawad Boukhris (1m84) et Jeson Retno (2m02). L'arrivée de ces deux formations en finale n'est pas le fruit du hasard, mais d'un travail de fond basé sur la cohésion entre joueurs, staff technique, comité et public. En tout état de cause, et après leur parcours sans faute, l'ASS et le TSC nourrissent maintenant les espoirs les plus fous pour décrocher le trophée cette année. Après avoir enlevé les trophées de 1988, devant le MAS (91-95), de 1990 face au FUS (67-68), de 1993 à l'IRT (41-67), de 1994 contre le MAS (68-81) et celui de 2003 au MAS (84-79), le Tihad sportif de Casablanca entame cette finale avec une victoire très bien garnie. Le TSC tentera de renforcer ses acquis, dans le but de rejoindre le MAS, détenteur de six éditions 1989, 1992, 1995, 1996, 1997 et 1998, après le FUS de Rabat, avec huit réalisations, sans toutefois oublier le WAC, auteur de cinq Coupes du Trône les années 1962, 1974, 1986, 1998 et 2000. Cependant, l'Association sportive de Salé demeure un néophyte dans ce type de compétition, compte tenu de son parcours modeste en championnat depuis sa création. Depuis sa contre-performance, l'année écoulée devant le FUS, la formation de Saïd Bouzidi, avec ses individualités très connues, a travaillé sans relâche pour se trouver à ce stade de la compétition, non pour la confirmation, mais pour offrir une première coupe tant convoitée par la ville des corsaires. Les tactiques prévisibles sont « homme à homme », relayées de temps à autre par une défense de zone flottante, dans le but de réaliser un bon « trapping » sur les tireurs d'élite des deux camps. Pour ce qui est de l'attaque, les deux formations disposent d'excellentes individualités dans ce contexte, les écrans, les passes et bloques seront de rigueur pour se créer des brèches latérales ou chercher des positions de tirs des 6,25 m. Doués d'un solide tempérament, les deux managers Saïd Bouzidi et Redouane Hadany ne seront pas en villégiature sur le banc de touche. Quoi qu'il en soit, les débats seront inéluctablement passionnants, surtout si les règles évoluent comme il le faut, dans le bon sens, en permettant au jeu d'être plus ouvert, moins haché et plaisant. Lors de cette finale, les yeux des observateurs seront également braqués sur l'arbitrage, qui constitue l'élément capital pour la réussite d'une fête sportive. Faisant, donc, confiance à nos arbitres qui ne vont aucunement faillir à leur devoir pour que l'esprit sportif sorte grandi.