Ce qu'implique la réélection de Trump pour l'Algérie et le Sahara marocain    Voici à quelle heure S.M le Roi adressera un discours à l'occasion du 49è anniversaire de la Marche Verte    Chambre des conseillers : Ouahbi présente les résultats et les conclusions du dialogue social sectoriel    Un drone des FAR tue des éléments armés du Polisario à l'Est du Mur des Sables    Investissement : activation du dispositif de soutien principal au profit de 110 projets d'une valeur de 130 MMDH    Chantage économique : l'Algérie suspend les domiciliations d'import-export avec la France    Franc succès pour la première édition du Business Forum ZLECAF    PLF 2025 : le budget d'investissement dédié à l'agriculture en légère hausse    SUV urbain : l'OMODA 3 fait son entrée au Maroc    Sidi Ifni. Transformation en marche !    Donald Trump remercie les Américains de l'avoir élu 47ème président des Etats-Unis    SM le Roi adresse un message de félicitations à M. Donald Trump à l'occasion de son élection, à nouveau, à la Présidence des Etats-Unis d'Amérique    Trump. Une victoire « jamais vue »    ONUSIDA : L'artiste Oum désignée ambassadrice nationale de bonne volonté    Météo. Les prévisions du mercredi 6 novembre    Tourisme : le Maroc sacré destination la plus accueillante au WTM de Londres    Israël : Benyamin Nétanyahou limoge son ministre de la Défense    Procédures administratives : 22 décisions simplifiées et numérisées    La chanteuse Oum nommée ambassadrice de l'ONU au Maroc    CAF approves RS Berkane's jersey with full map of Morocco, sparking anger in Algeria    La tenue du Mondial 2030 pourrait rapporter plus de 10 MM$    Les Américains se rendent aux urnes pour choisir leur 47e président    En plein génocide des Palestiniens, un groupe de journalistes marocains se rend en Israël    Un retour à la tanière se dessine pour Zakaria Aboukhlal    À 18 ans, l'international marocain Adam Aznou brille de mille feux au Bayern    SAR la Princesse Lalla Hasnaa, accompagnée de S.E. Sheikha Al Mayassa Bint Hamad Al-Thani, inaugure le pavillon marocain « Dar Al Maghreb » à Doha    Rallye Dakhla-El Guerguarat 2024 : un final en apothéose [Vidéo]    RNI : L'engagement social au cœur des priorités    Business Forum ZLECAF, un pas de plus pour stimuler le commerce Intra-Afrique    Présidentielle US : Comment fonctionne le système électoral    49ème Anniversaire de la Marche Verte : Elan fondateur d'un Maroc souverain    Naima Ben Yahya présente les priorités du ministère de la Solidarité en 2025    Morocco Berry Conference 2024 : rencontre internationale pour le secteur des fruits rouges le 14 novembre    Ligue des Champions : Diaz, Saibari et Ben Seghir en action, absence d'Adli ... programme de ce mardi    Chambre des représentants : Projet de loi approuvé pour réorganiser le CCM    Célébration du 10e anniversaire du Musée Mohammed VI d'art moderne et contemporain    Le caftan marocain brille de mille feux à l'Unesco    Oriental : Taforalt, berceau mondial de la phytothérapie ?    Foot: « Deux semaines minimum » d'indisponibilité pour Neymar    Football. La Ligue des Champions féminine en novembre au Maroc    Coopération. Dakhla et Bissau villes jumelles    Inondations en Espagne: Le gouvernement approuve un plan d'urgence de 10,6 milliards d'euros    Températures prévues pour le mercredi 6 novembre 2024    Sefrou : 200 millions de dirhams pour la réalisation d'une station de traitement des eaux usées    IDE: 16,3 MMDH de revenus au cours des neuf premiers mois de 2024    Oriental: Découverte de la plus ancienne utilisation médicinale des plantes au monde à Taforalt    Dixième anniversaire du MMVI : Une décennie de culture et d'innovation    Kamel Daoud, lauréat du Goncourt pour son roman Houris, censuré en Algérie    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



Les projets de José Cuevas au Maroc
Publié dans Aujourd'hui le Maroc le 30 - 03 - 2005

La visite de travail au Maroc, le mardi 29 mars, du chef du patronat espagnol s'inscrit dans le cadre du renforcement du partenariat avec le Maroc. Plusieurs secteurs sont concernés : textile, agroalimentaire, infrastructure… Sans oublier celui de la céramique.
Il ne passe pas un seul mois sans qu'un responsable espagnol ne se rende au Maroc. hier mardi, c'était au tour du chef du patronat espagnol, José Cuevas, de faire le déplacement à Rabat pour une «visite de travail» au cours de laquelle il devait rencontrer le Premier ministre, Driss Jettou, et plusieurs membres de son équipe ainsi que le président de la Confédération générale des entreprises marocaines, Hassan Chami. Cette visite, qui intervient deux mois après la première rencontre entrepreneuriale hispano-marocaine, tenue en janvier dernier à Marrakech, vise à renforcer les liens de partenariat économique entre les deux pays, notamment dans les domaines du textile, l'agroalimentaire, l'infrastructure, les concessions publiques et les technologies de l'information et de la communication. Des secteurs d'activité à grands potentiels de développement et qui intéressent de plus en plus les investisseurs espagnols. Également au menu de ce partenariat, le secteur de la céramique, dans lequel le patron des patrons marocains est aussi président d'une filiale. D'ailleurs, la présence au sein de la délégation espagnole du président de l'Association des fabricants de céramique "Ascer", Fernando Diago, ne pouvait passer inaperçue. Venu défendre les intérêts des groupes espagnols opérant dans le secteur, ce dernier devait évoquer la question des exportations espagnoles en céramique vers le marché marocain. L'arrivée au Maroc de Diago est, en quelque sorte, la réponse du berger à la bergère. Car, il y a quelques semaines, le ministère marocain du Commerce extérieur avait organisé un auditoire en présence de tous les intervenants en la matière : importateurs, exportateurs, producteurs, mais aussi conseillers économiques des ambassades. Auditoire qui avait pour objectif d'examiner l'application de la mesure de sauvegarde sur les importations des carreaux en céramique. Si en Espagne, comme en Italie et ailleurs les professionnels de la céramique cherchent à consolider leurs parts de marché à l'extérieur, au Maroc, on réclame, plus que jamais, un retour au protectionnisme.
Revendication qui, selon les céramistes marocains, reste légitime tant que ces derniers ne sont pas encore prêts pour affronter la concurrence étrangère. Dans leurs doléances, les professionnels marocains ne manquent pas d'arguments. Avec la montée en flèche des importations, les produits marocains risquent de disparaître du marché. D'après les chiffres avancés par l'APIC, les importations des produits céramiques ont augmenté de manière considérable, passant de 5,7 millions de m2 en 2002 à 10,3 millions de m2 en 2004. Représentant 20 % de la production nationale en 2002, les importations ont ainsi été établies à 35 % en 2003 et 44 % pour l'année 2004. Craignant le pire, l'APIC avait adressé, il y a quelques semaines, une requête au ministère du Commerce extérieur lui demandant l'application de la DPI (déclaration préalable à l'importation). Requête suite à laquelle le ministère a décidé d'ouvrir une enquête.
Il en ressort que les importations en produits céramiques ont enregistré une croissance importante de 80 % entre 2002 et 2003 et de 75 % en 2004 par rapport à 2003. Dans un rapport rendu dernièrement public, le département de tutelle a fait savoir que si la DPI devrait être appliquée, elle « ne doit en aucun cas être assimilée à une licence ou une autorisation d'importation». Reste, maintenant, à prouver que les importations massives de céramique, notamment, en provenance de Chine, d'Italie et d'Espagne, causent un préjudice à la production nationale.
«Une mesure de sauvegarde sous forme d'une majoration du droit d'importation ne peut être appliquée que s'il est prouvé dans le cadre de l'enquête engagée que la branche de production de carreaux en céramique a subi un préjudice dûment justifié, suite à l'accroissement massif des importations», ajoute le communiqué. Certes, l'OMC permet ce genre de mesures, sortes de taxes additionnelles qui permettent la protection d'une industrie pendant une période bien déterminée. Mais ce retour au protectionnisme risque de coûter cher au Maroc, dans la mesure où, toujours selon les accords de l'OMC, les pays exportateurs concernés par ces mesures peuvent réclamer des indemnités pour pertes de parts de marché.


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.