«L'écosystème Fintech au Maroc est encore embryonnaire mais en pleine mutation». C'est ce qui a été souligné dans le rapport intitulé «Digitalizing Africa : the rise of fintech compagnies». Cette étude, élaborée par PwC en partenariat avec Casablanca Finance City dans le cadre de la série de rapport CFC Africa Insights, offre un tour d'horizon complet de l'émergence de l'écosystème des Fintechs sur le plan continental. Se référant au rapport, le Maroc est un marché très dynamique au sein duquel le secteur de la Fintech se popularise. «Les Fintechs émergent, et gouvernement, institutions financières et opérateurs télécoms s'y intéressent de plus en plus. Plusieurs initiatives récentes et l'évolution du cadre réglementaire en attestent», relève-t-on dans ce sens. Et d'ajouter que «l'adoption par Bank Al-Maghrib de la loi 103-12 en est un exemple emblématique. Elle permet aux services non bancaires, notamment les opérateurs télécoms, d'offrir des solutions de paiement mettant fin au monopole des banques, pour promouvoir l'inclusion financière». L'analyse rappelle par ailleurs que le Maroc est l'un des seuls pays sur le continent à déployer de nombreux efforts pour faire adopter une loi facilitant l'activité de financement participatif (crowdfunding). En analysant le cas Maroc, les experts de PwC recommandent l'accélération de la mise en œuvre des initiatives afférente au développement de la Fintech. Des actions qui favoriseraient au pays de jouer un rôle clé dans le développement du secteur.