A l'instar des produits énergétiques, les achats des produits bruts ont accusé une baisse de 6,8% au titre des huit premiers mois de l'année, perdant ainsi 1,1 milliard de dirhams de leur valeur. La facture énergétique moins salée à fin août. Une baisse de 3,4% a été relevée au huitième mois de l'année, soit 1,8 milliard de dirhams de moins que la même période de l'année précédente. Les importations des produits énergétiques ont atteint ainsi une valeur de 52,14 milliards de dirhams contre 53,95 milliards de dirhams une année plus tôt. C'est ce que l'on relève des dernières statistiques de l'Office des changes. Compte tenu du repli enregistré, la part des produits énergétiques dans la structure globale des importations a reculé d'un point. Elle est ainsi passée de 16,9 à 15,9% à fin août 2019. L'approvisionnement en énergie électrique a fléchi de 94,7% s'établissant ainsi à 97 millions de dirhams contre 1,81 milliard de dirhams une année auparavant. Une baisse de 4% a été observée en termes d'approvisionnements en gasoil et fuel-oil. La valeur des achats est revenue à 26,02 milliards de dirhams contre 27,30 milliards de dirhams déboursés à fin août 2018. En expliquant cette baisse, l'Office des changes évoque un repli des quantités importées conjugué à une légère baisse des prix. En effet, les quantités importées de gasoil et fuel-oil se sont fixées à 4.609 tonnes contre 4783 tonnes une année auparavant, soit une baisse de 3,6%. Les prix ont pour leur part chuté de 0,4%, revenant à 5.686 dirhams la tonne contre 5.708 dirhams la tonne à fin août 2018. A l'instar des produits énergétiques, les achats des produits bruts ont accusé une baisse de 6,8% au titre des huit premiers mois de l'année, perdant ainsi 1,1 milliard de dirhams de leur valeur. Ils sont ainsi passés de 16,26 milliards de dirhams à 15,16 milliards de dirhams à fin août 2019. Les importations des produits alimentaires ont pour leur part baissé de 1,6% se situant ainsi autour de 31,6 milliards de dirhams. Malgré les baisses observées, les importations continuent de prendre le dessus sur les exportations, creusant davantage le déficit commercial. L'Office des changes fait ressortir à cet effet une aggravation de 2,4%, soit un écart de 3,25 milliards de dirhams comparé à la même période de l'année précédente. Les importations du Maroc se sont établies globalement autour de 327,85 milliards de dirhams, soit des achats supplémentaires de 9,13 milliards de dirhams par rapport à la même période de l'année passée. Ceci correspond à une hausse de près de 3%. Cet accroissement est expliqué par celui des achats de biens d'équipement, des produits finis de consommation et des demi-produits. Les exportations se sont pour leur part consolidées de 5,87 milliards de dirhams pour atteindre les 188,14 milliards de dirhams à fin août. En effet, les expéditions du Maroc à l'export se sont améliorées de 3,2% au titre des huit premiers mois de l'année. Cette dynamique est tirée par le bon comportement de quatre secteurs. Il s'agit de l'agriculture et agroalimentaire (+5,3%), l'automobile (2,2%), l'aéronautique (11,1%) et les phosphates et dérivés (1,4%). Toutefois, le secteur du textile et cuir a affiché une contre-performance à l'export. Ses ventes ont fléchi de 1,2% à fin août. Les exportations de l'industrie pharmaceutique et de l'électronique ont baissé respectivement de 1,9 et 4,4% à fin août 2019. Le repli a été également relevé au niveau des expéditions des «autres extractions minières» ayant baissé de 10% au titre des huit premiers mois de l'année.