Pour arrêter le processus de la détérioration de l'espace forestier de la Maâmoura, un plan de protection a été élaboré pour définir les axes des interventions. Un plan pour la protection et la mise à niveau de la forêt de la Maâmoura a été présenté lundi soir, lors d'une réunion de travail à Kenitra, par le Haut commissariat aux Eaux et Forêts et à la Lutte contre la désertification. Ce plan vise à stopper la détérioration de l'espace forestier de la Maâmoura en définissant les axes les plus importants de l'intervention relatifs à l'encadrement et aux aspects techniques et socio-économiques à moyen et long termes. Cette réunion de travail a été présidée par M. Abdeladim Lhafi, Haut commissaire aux Eaux et Forêts, en présence de M. Abdelwahed Radi, président de la Chambre des représentants et M. Abdellah Maslout, wali de la région Gharb-Cherarda-Bni Hssen, gouverneur de la province de Kénitra et les présidents des conseils élus. Les principaux axes de ce plan, d'une durée de trois ans, s'articulent autour de la protection de la propriété de l'Etat dans la forêt de la Maâmoura, l'adoption d'une vision respectant les normes de la préservation de l'environnement, l'intégration de l'espace forestier dans l'économie agricole de la région, en plus de l'implication des partenaires dans les opérations de conservation et de mise à niveau de la forêt ainsi que l'élaboration d'un programme d'encadrement. Selon le Haut commissariat des Eaux et Forêts, plusieurs facteurs ont conduit à la détérioration de l'espace forestier de la Maâmoura, notamment l'intervention de l'homme, la croissance démographique et l'exode vers la forêt ainsi que la succession des périodes de sécheresse et des changements climatiques.