Les Zaïlachis ont hâte de retrouver l'effervescence de la saison d'été et de voir les rues s'animer. Ils veulent profiter le maximum de cette période estivale marquée par une affluence des touristes nationaux et étrangers et des MRE. A l'instar des autres villes côtières, la destination zaïlachie a été très affectée par l'arrivée de la fête du sacrifice, qui a coïncidé encore cette année avec la haute saison touristique. A cet effet, les professionnels du tourisme ainsi que les représentants des autres types de commerce et des métiers estivants misent beaucoup sur l'après Aïd Al Adha pour tirer leur épingle du jeu. Pour ce faire, ils se sont bien préparés pour accueillir comme il se doit des visiteurs de cette période d'été. «Nous avons constaté une faible demande de location bien avant l'Aïd El Kébir. Les résidences de luxe sont quasiment vides de clients. Car les propriétaires de ce genre de résidence veulent toujours maintenir la propreté de leurs biens immobiliers et refusent aux clients d'y égorger le mouton le jour de l'Aïd. Entre-temps, nous continuons de recevoir des demandes de réservation avec des tarifs de la haute saison. Alors que d'aucuns, dont la plupart de leur clientèle ont migré, ces dernières années, vers d'autres villes du Nord, sont obligés de baisser leur prix de location pour pouvoir en sortir», selon Hassan Tanjaoui, gérant d'une résidence de vacances à Asilah. Les cafés-restaurants et les autres types de commerces, dont la plupart sont optimistes pour l'après Aïd Al Adha n'ont pas été affectés de la même manière en cette période de fête. Comme c'est le cas des épiciers et certains vendeurs de produits de contrebande, qui ont vu leurs ventes augmenter, particulièrement celles en rapport avec le rituel du sacrifice du mouton. Concernant les cafés-restaurants, ceux-ci ont profité de l'occasion pour accorder un congé pour leurs employés qui préfèrent célébrer l'Aïd avec leurs familles loin d'Asilah. C'est une manière de bien se préparer avec leur personnel pour la deuxième phase de la saison estivale. «Nous recevons, pendant la période de l'Aïd, beaucoup plus des commandes de boissons, du café, du thé que de repas. C'est pourquoi nous avons l'habitude en cette période d'accorder à notre chef-cuisinier quelques jours de repos bien mérités lui permettant de reprendre son travail avec son dynamisme habituel. Surtout que ce café-restaurant est parmi ceux qui ne désemplissent pas pendant la saison estivale», selon le gérant de ce café-restaurant situé dans la corniche. De même que les professionnels du tourisme et les représentants d'autres secteurs d'activités commerciales à Asilah, les simples Zaïlachis ont hâte de retrouver l'effervescence de la saison d'été et de voir les rues s'animer. Ils veulent profiter le maximum de cette période estivale marquée par une affluence des touristes nationaux et étrangers et des MRE. Alors que vu l'aspect balnéaire d'Asilah, les rues de la ville – qui enregistrent de temps en temps l'arrivée de quelques touristes de passage en dehors de l'été, semblent désertées du fait du manque d'activités pendant le reste de l'année.