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Courrier des lecteurs : Casablanca : le droit à l'inventaire
Publié dans Aujourd'hui le Maroc le 04 - 03 - 2005

Casablanca va-t-elle cesser d'être la pompe à fric comme l'écrivait récemment la presse locale ? Tous les Casablancais le souhaitent !
Casablanca aurait-elle changée sans qu'on s'en aperçoive ? Petit à petit, les nouvelles qui tendent à penser que quelque chose change, s'accumulent : la conclusion d'un partenariat avec la mairie de Paris pour réhabiliter certains édifices prestigieux de la ville qui tombent en ruine, pour ranimer la vie culturelle moribonde depuis la démolition du mythique théâtre de Casablanca, pour créer et organiser des transports collectifs dignes d'une grande métropole. On cite aussi, la mise en place au courant de l'année 2005 d'un plan de déplacements urbains et l'aménagement de la zone industrielle d'Aïn Sébaâ, longtemps laissée à l'abandon, alors qu'elle est une source financière importante pour le budget de la ville… Certes les obstacles à vaincre sont considérables, il n'en reste pas moins que quelque chose bouge ; d'ailleurs la constitution de la ville comme partie civile dans le procès « Laâfora-Slimani » ne vient-elle pas renforcer ce changement ?
Casablanca va-t-elle cesser d'être la pompe à fric comme l'écrivait récemment la presse locale ?
Tous les Casablancais le souhaitent !
En se constituant partie civile pour mauvaise gestion des deniers de la ville, le conseil de Casablanca va-t-il nous surprendre en réclamant, un droit à l'inventaire de l'ensemble du patrimoine de cette ville, mise en coupe réglée comme le titrait, l'enquête effectuée récemment par le quotidien « Aujourd'hui le Maroc » ? Va-t-il oser franchir ce pas et montrer qu'il a une idée exigeante de sa responsabilité dans l'histoire de Casablanca ?
Rassurez-nous, mesdames et messieurs les élus.
Le patrimoine privé de la ville dont vous assurez la gestion pour six ans, n'aurait donc pas subi le même sort que les deniers des contribuables volatilisés pour partie, en faux marchés publics (objet du procès en cours) ou engloutis dans la construction de biens immobiliers personnels (villas, immeubles, hôtels…)?
Que reste-t-il des biens fonciers et immobiliers recensés en 1977 par le premier conseil de la communauté urbaine, sans oublier ceux légués par de généreux donateurs à la ville ? A titre d'exemple, nous citons les legs effectués par messieurs Labbé et Eyraud.
Tous deux, citoyens de Casablanca, ont légué avant l'indépendance du Maroc, une quote-part de leur patrimoine à leur ville d'adoption, légataire universelle.
Ces legs qui constituent des libéralités, ont été faits par testaments «mystiques» qui prévoyaient dans le cas du legs Eyraud, le partage de ses biens immobiliers et mobiliers entre sa commune de naissance, Entraîgues sur- Isère en France et Casablanca, sa ville de résidence.
Les biens légués par monsieur Eyraud étaient constitués de la villa où il habitait dans les hauteurs d'Anfa, d'appartements, de locaux commerciaux, de valeurs mobilières (actions et lingots d'or) gérées par des banques de la place. La commune d'Entraîgues sur-Isère, a bénéficié d'une valeur patrimoniale équivalente à celle de Casablanca. Il suffit de consulter ses archives pour se rendre compte de l'importante générosité de ce donateur français. La portée et le caractère exceptionnel de ce legs s'accommodaient mal d'une procédure budgétaire ; raison pour laquelle ils furent enregistrés dans un «compte spécial d'affectation», afin qu'ils conservent leur spécificité pour assurer leur continuité dans le temps, conformément au décret royal du 21 avril 1967 et à l'article 10 du Dahir du 30 septembre 1976, relatif à l'organisation des finances locales.
Question simple : est-ce que cette continuité a été observée par les différents conseils de la Communauté urbaine qui ont précédé le nouveau conseil de la Ville ?
Dans le cadre de son unification, les élus de Casablanca sont appelés à dresser l'inventaire de l'ensemble des biens, fonciers, immobiliers et valeurs mobilières de la ville. Les Casablancais ont le droit de savoir, si leur patrimoine communal n'a pas subi de modification depuis 1977, année de l'application du Dahir du 30 septembre 1976, créant la communauté urbaine de Casablanca et ce qu'il en est maintenant!
N.B. : Pour mémoire : De 1983 à 1992, Slimani était rapporteur du budget de la CUC, sous la présidence de M. Labied. Haïrouf a succédé à Slimani, quand il était président de la CUC de 1992 à 1997.
• Mohamed Bokhamy
Rapporteur général du budget
De la Communauté urbaine de
Casablanca de 1977 à 1983


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