Le flux des investissements directs marocains à l'étranger a connu un pic au quatrième mois de l'année. On note dans ce sens une amélioration de 70,6%, soit un flux de 3,33 milliards de dirhams contre 1,95 milliard de dirhams une année auparavant. Le solde des échanges de service ressort excédentaire à fin avril. Un additionnel de 2,58 a été enregistré sur les quatre premiers mois de l'année marquant ainsi une progression de 10,5% par rapport à la même période de l'année précédente. A cet effet, la balance des échanges de service s'établit à 27,21 milliards de dirhams contre 24,63 milliards de dirhams une année plus tôt. Une ventilation positive mise en exergue par l'Office des changes dans ses derniers indicateurs des échanges extérieurs. Ainsi, les importations des services ont perdu 2,78 milliards de dirhams de leur valeur. Elles ont basculé de 31,97 milliards de dirhams à 29,19 milliards de dirhams à fin avril, soit une baisse de 8,7%. Les recettes voyages ont maintenu leur trend haussier à fin avril. On relève dans ce sens une progression de 1,5% totalisant une valeur de 22,67 milliards de dirhams. Les dépenses voyages se sont consolidées de 13,1% atteignant ainsi une valeur de 5,88 milliards de dirhams. Cette évolution différenciée a impacté la balance voyage dont l'excédent a baissé de 2%. Les recettes MRE ont affiché une régression sur ladite période. Les envois de fonds des Marocains du monde se sont repliés de près de 3% pour s'établir à 20,5 milliards de dirhams contre 21,13 milliards de dirhams générés à la même période de l'année précédente. En ce qui concerne les investissements directs, les IDE se sont rétractés de 23,3% atteignant au titre des quatre premiers mois les 5,82 milliards de dirhams. Cette baisse résulte du repli de 9,5% des recettes IDE au moment où les hausses se sont améliorées de 15,6%. Le flux des investissements directs marocains à l'étranger a connu un pic au quatrième mois de l'année. On note dans ce sens une amélioration de 70,6%, soit un flux de 3,33 milliards de dirhams contre 1,95 milliard de dirhams une année auparavant. En parallèle, le déficit de la balance commerciale a continué de s'aggraver au cours des quatre premiers mois de l'année. L'écart s'est creusé de 5% du fait de l'évolution disparate entre les importations et les exportations. Les achats du Maroc ont atteint à fin avril les 167,63 milliards de dirhams, en amélioration de 4,7%, soit 7,5 milliards de dirhams d'importations supplémentaires par rapport à la même période de l'année passée. Se référant à l'Office des changes, cette hausse des importations relève de l'accroissement des importations de l'ensemble des groupements de produits dont les achats de biens d'équipement (7,2%), les demi-produits (+7,1%), les produits énergétiques (+5,5%), les produits alimentaires (+2,1%), les produits finis de consommation (+0,8%), et les produits bruts (+2%). Quant aux exportations, elles se sont adressées de 4,5% générant un additionnel de 4,28 milliards de dirhams. Ainsi, les exportations ont atteint une valeur de 100,37 milliards de dirhams contre 96,08 milliards de dirhams à la même période de l'année passée. L'Office des changes a observé durant cette période un accroissement dans l'ensemble des secteurs. Les exportations des phosphates et dérivés se sont améliorées de 16,1% atteignant ainsi une valeur de 15,83 milliards de dirhams. Les exportations agroalimentaires ont connu une progression de 4,3% pour se situer autour de 25,334 milliards de dirhams. Le secteur de l'aéronautique a également réalisé une belle performance à l'export. La valeur de ses ventes a grimpé de 9,8% au moment où celle des exportations automobiles a connu une stagnation au titre des quatre premiers mois de l'année. Cette stabilité s'explique par la progression de près de 6% des ventes du câblage. Une hausse qui a été atténuée par la baisse des ventes de la construction automobile (-6,8%) et celles d'intérieur de véhicules et sièges (-1%). Il est à noter que l'écosystème construction représente la part la pus importante du secteur automobile. Il couvre en effet 45,7% du secteur. Une proportion qui s'est rétractée de 3,5 points par rapport à la même période de l'année passée. En parallèle, l'écosystème câblage a gagné 2,2 points sur ladite période réhaussant sa part à 41,6%.