«Bombardier quittera en cédant ses affaires et dans ce transfert le Maroc ne peut céder ses engagements». C'est en ces termes que Moulay Hafid Elalamy, ministre de l'industrie, du commerce, de l'investissement et de l'économie numérique, a clôturé le point de presse tenu lundi pour expliquer le départ de Bombardier du Maroc. Une rencontre qui s'est tenue en l'absence des représentants de la multinationale canadienne qui par respect aux clauses de confidentialité n'ont pu «comparaître» devant la presse nationale. Le ministre de l'industrie a tenu à rassurer que le départ annoncé de Bombardier n'a pas de lien direct avec le Maroc. C'est une décision de restructuration prise par le Groupe et qui concerne également le site de Belfast. Moulay Hafid Elalamy a par ailleurs confirmé au nom de Bombardier que la Base Maroc a été incontestablement la plus performante et la plus compétitive dans l'ensemble du patrimoine du Groupe canadien. Avant cette décision surprise, les deux parties ont travaillé conjointement sur un projet d'extension. La phase II n'a pas été avortée, au contraire elle sera ouverte le printemps prochain.